Charmeil a compté parmi les premières acquisitions du groupe américain hors de chez lui, en 1989.
Quand Valmont a racheté l'entreprise familiale Sermeto, en 1989, le groupe investissait hors de son territoire familier des États-Unis pour la première fois. « Un choc des cultures », d'après les anciens de Charmeil.
« Ça a aussi été un choc pour ces entrepreneurs du Midwest, très "US" », raconte Stéphane Devulder. Actuel directeur industriel Europe, Afrique et Moyen-Orient, il se souvient qu'à son arrivée comme directeur financier Europe, huit ans plus tard, « il y avait encore un net décalage entre Sermeto et le groupe ».
La langue se dressait comme la première barrière entre les deux continents. « Je venais d'Allemagne, où je travaillais aussi pour un groupe des États-Unis, et le très faible pourcentage de salariés parlant anglais m'a surpris. Les échanges entre nos ingénieurs et les Américains étaient presque inexistants. Et seule une poignée d'adresses électroniques était créée à Charmeil ».
Aujourd'hui, la maîtrise de la langue est indispensable à l'embauche des cadres, avec la mobilité. Et « tout le monde est concerné » par les échanges par courriel, téléphone, vidéoconférence, etc.