Vente de la Compagnie de Vichy au groupe France Thermes

Publié le 15/04/2019
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Les investissements prévus sont synonymes d’une dynamisation forte du thermalisme à Vichy.

Le 11 avril, le groupe France Thermes a rendu publique son intention de racheter la Compagnie de Vichy. Acquisition qui ferait de lui le « second opérateur français sur le marché du thermalisme et du tourisme de santé ». Depuis 2005, Jérôme Phelipeau était le principal actionnaire de la Compagnie. Demain, c’est le groupe France Thermes qui en prendra les commandes. Une acquisition au montant classé secret-défense, mais qui laisse entrevoir une montée en gamme forte de l’offre de services, portée par de larges investissements. Sylvain Serafini, PDG de France Thermes, livre les premières clés de ce rachat sur lamontagne.fr.

L’acquisition de la Compagnie de Vichy

« Nous avons une approche du thermalisme en termes de tourisme-santé, et nous développons le concept de “resort thermal et touristique” », explique le dirigeant. « C’est le fait d’associer sur un même site l’ensemble des services nécessaires au séjour du client, et dans notre cas, du patient. La Compagnie de Vichy, dans son organisation, dispose déjà d’un certain nombre d’éléments essentiels à la constitution de ce resort. »

Les projets

« C’est une vieille dame Vichy, avec tous les avantages que ça comporte, l’histoire, l’expérience… Et on veut vraiment co-construire ou co-réfléchir ce projet avec les équipes en place, poursuit Sylvain Serafini. On regarde ça avec beaucoup d’humilité, sachant qu’il y a tout un patrimoine de savoir-faire sur lequel on veut s’appuyer. C’est trop tôt pour mettre sur la table des projets précis. Mais les sommes seront conséquentes. Aujourd’hui, on a déjà identifié quelques dizaines de millions d’euros pour la rénovation, l’extension… mais on va y consacrer également des moyens proportionnés aux besoins qu’on aura identifiés. »

La question de la concession de l’État

« La question, c’est de savoir qui sera propriétaire demain des actifs détenus par l’État. Pour nous, ce n’est pas un obstacle. J’imagine, vu la façon dont les discussions avancent, que ce serait plutôt la ville. Je vois de façon assez positive le fait que le concédant se rapproche au plus près de l’actif. Parce qu’on a un interlocuteur du quotidien. »

La finalisation de la vente pourrait intervenir courant juin.

Source et en savoir plus : lamontagne.fr/ Matthieu Perrinaud