Limagrain, un leader mondial et un acteur local

Publié le 04/07/2016

Invité à s’exprimer devant des journalistes spécialisés, Jean-Christophe Juilliard, directeur général de Limagrain, a expliqué la réussite du groupe par son développement à l’international tout autant que son ancrage fort dans son territoire : l’Auvergne… et maintenant Rhône-Alpes.

Invité à s’exprimer devant des journalistes spécialisés, Jean-Christophe Juilliard, directeur général de Limagrain, a expliqué la réussite du groupe par son développement à l’international tout autant que son ancrage fort dans son territoire : l’Auvergne… et maintenant Rhône-Alpes.

Pour un groupe auvergnat déjà présent dans le monde entier, les nouvelles frontières qu’offre Rhône-Alpes à l’Auvergne sont quasi anecdotiques. La fusion lui offre néanmoins une comparaison flatteuse : Limagrain pointe à la 5e place dans le classement des plus grandes entreprises de la nouvelle région… Ce qui ne change rien au fait qu’elle soit 4e semencier mondial (le 1er nonchimiste), le 2e semencier mondial pour les semences potagères, le 1er boulanger-pâtissier industriel français.

2 000 salariés en Auvergne

Pour conserver ce statut, Limagrain continuera à investir dans ses équipements régionaux avec lesquels il réalise toujours 500 millions sur les 2,4 milliards d’euros de son chiffre d’affaires. Pour rappel : 140 millions d’euros y ont été réalisés y compr is sur l’usine de Portes-lès-Valence dans la Drôme. C’est le plus grand site de production rhône-alpin du groupe via la marque Vilmor in, avec celui de Saint-Quentin-Fallavier (Isère). Limagrain est présent sur trois autres sites en ex Rhône-Alpes pour un total de 250 salariés contre 2.000 en Auvergne.

Comme pour beaucoup d’acteurs auvergnats regardant vers l’est de la nouvelle région, Jean-Christophe Juilliard, directeur général de Limagrain, se contente pour l’instant d’un : « On apprend à se connaître ». Puis il ajoute : « Nous avons déjà reçu des élus de la nouvelle Région dans le domaine de l’agriculture et de la recherche. Ils ont été très favorablement surpris des compétences de Limagrain. » Grâce au semencier, la balance pencherait donc du côté auvergnat dans ces domaines ?

« Nous avons toujours eu la volonté de dynamiser l’Auvergne avec des engagements dans la recherche, l’enseignement supérieur ou le sport. Nous avons choisi d’investir aussi dans le Bivouac pour attirer des startup.»
De même, Limagrain est en première ligne dans le projet de Laboratoire d’Innovation territorial pour les grandes cultures.

« Nous sommes également très actifs pour la métropole Clermont Vichy Auvergne parce que ce territoire c’est avant tout notre berceau et qu’il faut le dynamiser pour être représentatif visà vis de Lyon. Nous y sommes aussi pour gérer nos intérêts : dans le développement futur de ce territoire, les questions de l’eau et du foncier devront faire l’objet d’une attention toute particulière ».

Source : La Montagne (03/07/16)