Maison Albert-Londres : objectif fin 2018

Publié le 23/10/2017

Sauvée par un nouveau toit, la maison d’Albert Londres devrait faire l’objet de gros travaux intérieurs en 2018. Sa destination future se dessine.

Sauvée par un nouveau toit, la maison d’Albert Londres devrait faire l’objet de gros travaux intérieurs en 2018. Sa destination future se dessine.

Maison albert londres vichy

La présidente Marie de Colombel et l’écrivain François Missen au cours de la visite / Photo Emeric Enaud

Ce dimanche, François Missen est venu visiter en personne la maison natale du plus célèbre des journalistes français, rue Besse, à Vichy (Allier).

L’ancien Prix Albert-Londres (et Pulitzer) était l’invité d’honneur de la huitième édition des Rencontres dédiées au reporter vichyssois, qui se déroulaient ce week-end, à l’Aletti. 

Sous la conduite de Marie de Colombel, présidente de l’Association Maison d’Albert Londres, François Missen a ainsi pu découvrir l’avancée des travaux de réhabilitation du vieil édifice. La restauration de la charpente et l’installation d’un nouveau toit, début 2017, ont permis de sauver la maison. 

Sur trois étages et 380 m², la bâtisse attend désormais les financements pour la réalisation du gros œuvre, espéré fin 2018.

Optimiste, la présidente voit déjà plus loin. « Il nous faut près de 300.000,00 € pour rénover l’ensemble et ouvrir le site au public. » 

300.000 € de travaux

Après une année électorale marquée par le statu quo, l’espoir revient et les projets bourgeonnent. « On souhaite faire de ce patrimoine un lieu de travail et de formation pour les jeunes journalistes, explique Marie de Colombel. L’accueil au public est aussi un objectif. »

La réflexion sur la destination des lieux n’est pas définitive pour autant. La taille de l’édifice peut permettre le stockage d’archives pour les recherches des apprentis journalistes. On voudrait aussi pouvoir y retracer le parcours et l’engagement d’Albert Londres. Avec toujours l’ambition d’associer de grands reporters d’aujourd’hui à l’aventure.

L’Association Maison Albert Londres compte user de tous les leviers pour réunir cette somme : mécénat d’entreprises ou dons. François Missen, investi dans le projet, s’est engagé à faire jouer son carnet d’adresse et sa notoriété pour booster le mouvement. « J’espère que tout sera terminé fin 2018 », mise Marie de Colombel.

Source : www.lamontagne.fr