Premier panorama agricole Auvergne Rhône-Alpes

Publié le 09/02/2016

Première prairie, deuxième verger et troisième région agroalimentaire de France, la ferme Auvergne-Rhône-Alpes ne manque ni d'atouts ni de synergies potentielles.

Première prairie, deuxième verger et troisième région agroalimentaire de France, la ferme Auvergne-Rhône-Alpes ne manque ni d'atouts ni de synergies potentielles.

Avant même l’acte de naissance officiel de la grande région, six fonctionnaires des Draaf (Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt) d’Auvergne et de Rhône-Alpes se sont attelés à dresser un état des lieux exhaustif de l’agriculture du nouvel ensemble administratif.
Gilles Pélurson, le directeur de la Draaf Auvergne Rhône-Alpes, a présenté, hier après-midi, le résultat : un panorama de près de cent pages de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt. « Le but était d’avoir une vision plus claire et ne pas s’en tenir à une juxtaposition des chiffres des deux anciennes régions », a-t-il avoué.

Une agriculture poids lourd en France

Avec 20 % de la production nationale en bovins viande, bovins lait, vins et fruits, la ferme Auvergne Rhône-Alpes s’impose comme un nouveau poids lourd de l'agriculture hexagonale.

Comme le souligne Gilles Pélurson, « la nouvelle région possède des productions diversifiées et complémentaires formant un ensemble cohérent. On ne produit pas de tout, mais on produit de tout dans la région, résume-t-il.
Ce panorama confirme que l’on change de dimension. Même pour Rhône-Alpes, qui était déjà une région importante, cette fusion rend possible des synergies intéressantes avec l’Auvergne. C’est particulièrement vrai au niveau de l’élevage laitier, dans ce que l’on a nommé la diagonale du lait et qui va de l’Ain au Cantal, où les signes de qualité sont très présents et ont permis de mieux passer à travers les crises. S’il y a d’ailleurs un leitmotiv à souligner dans la ferme Auvergne Rhône-Alpes, c’est bien ce pari des démarches sous signes de qualité. Il y a certes des disparités entre certaines zones, mais là aussi, le changement de dimension facilitera les synergies. Nous croyons à la valeur de l’exemple. »

Source : La Montagne

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