Faire des étudiants des autoentrepreneurs, afin de les aider à se professionnaliser à travers des missions proposées par des entreprises. Tel est l'objectif de ces deux start-up.
Faire des étudiants des autoentrepreneurs, afin de les aider à se professionnaliser à travers des missions proposées par des entreprises. Tel est l'objectif de ces deux start-up.
D’une façon générale, la création d’une start-up découle d’un besoin personnel non assouvi. Et c'était le cas de François Marie. Bilingue franco-portugais, et étudiant en école de commerce, son entourage le sollicitait fréquemment pour réaliser des traductions de textes. « Je me suis demandé si cette compétence pouvait être valorisée auprès des entreprises », explique ce jeune homme de 25 ans. Rapidement, il se heurte à l’idée reçue qu’un étudiant ne peut être opérationnel que lorsqu’il a obtenu son diplôme et effectué plusieurs stages. Il s’insurge : « Les années d’études sont une période où les étudiants sont dans un challenge permanent. Parallèlement, ils acquièrent de nouveaux savoirs dont les entreprises devraient profiter pour rester à la page. »
N’ayant pas trouvé de plateforme adéquate, François Marie décide de créer la sienne : Workiz. Son idée : permettre aux jeunes de gagner leur vie tout en réalisant des missions ponctuelles en tant que free-lance, et d’acquérir ainsi une expérience professionnelle. Tout en poursuivant leurs études ! « Le but était qu’ils puissent enrichir ainsi leur CV. Une porte d’entrée pour accéder, peut-être, un jour à un CDI », ajoute-t-il.
Il s’interroge alors sur le type de contrat pour rémunérer les étudiants pour de telles missions. Il n'est même pas envisageable d'obtenir un CDI ou un CDD. « Les stages, n’en parlons même pas ! Au mieux, les stagiaires sont payés 500 euros…quand ils ne travaillent pas pour la gloire », s’indigne le jeune homme. La solution : le recours au statut d’autoentrepreneur, qui apporte flexibilité et liberté, particulièrement dans la gestion du temps. Une opportunité pour les étudiants à qui l’idée plaît beaucoup.
Il s’interroge alors sur le type de contrat pour rémunérer les étudiants pour de telles missions. Il n'est même pas envisageable d'obtenir un CDI ou un CDD. « Les stages, n’en parlons même pas ! Au mieux, les stagiaires sont payés 500 euros…quand ils ne travaillent pas pour la gloire », s’indigne le jeune homme. La solution : le recours au statut d’autoentrepreneur, qui apporte flexibilité et liberté, particulièrement dans la gestion du temps. Une opportunité pour les étudiants à qui l’idée plaît beaucoup.
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