Convivial, l’esprit d’une viande de qualité

Publié le 10/04/2020
convivial

Installée sur la zone d’activités de Vichy-Rhue à Creuzier-le-Vieux, la société Convivial a produit 380 tonnes de produit sur le mois de mars dernier. Une production en hausse, notamment pour répondre à l’augmentation de consommation de viande surgelée en cette période de crise, et surtout le steak haché, pièce facile à cuisiner et à stocker.

La société, qui élabore et commercialise des produits surgelés à base de viande de bœuf, évolue comme beaucoup d’autres entreprises en ce moment, en effectif réduit (santé, garde d’enfant… amènent à rester chez soi), et a donc dû produire plus avec moins de main d’œuvre. « C’est l’occasion de mettre en avant et remercier l’ensemble des employés mobilisés de la filière. Nous tournons actuellement avec 3 lignes sur 4, en respectant les gestes barrière » indiquent Gonzague Dumoulin, directeur des ventes et Anne-Laure Pays, directrice du site.

Par ailleurs, Convivial vient d’étendre son offre en bio surgelé aux boulettes et appose le Nutri-Score sur ses packagings. Déjà mis en place sur 5 produits, l’étiquetage nutritionnel sera étendu à tous les packagings d’ici la fin de l’année. Attachée à la qualité, les produits commercialisés par Convivial sont exclusivement élaborés à partir de viande d’origine française. Une grosse partie de sa production est constituée par les races à viande comme la Charolaise et la Limousine. Les produits sous signe de qualité Label Rouge et Bio représentent plus de 40% de l’activité.

Une filière en tension

Convivial est passé dans le giron de la coopérative d’éleveurs Sicarev depuis l’été 2018, comptant environ 700 éleveurs adhérents sur la région Auvergne.

Cependant, avec la crise sanitaire actuelle, la filière bovins-viande n’en reste pas moins en tension. Le 5ème quartier que constitue le cuir des bovins ne partent plus vers les tanneries. Et avec la fermeture des restaurants et des cantines, et des nouvelles habitudes de consommation délaissant les pièces dites « nobles » comme l’entrecôte, le faux filet, le filet …, le marché s’en trouve déstabilisé. Il y a moins de consommation, les viandes de fête qu’on partage sur une table familiale ne sont plus de mise, et à la veille de fêtes comme Pâques par exemple, l’heure n’est donc pas à l’euphorie bouchère, mais à la recherche de solutions pour continuer de valoriser la totalité des animaux des éleveurs.

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