Après des travaux d’extension et de rénovation pour la rentrée 2020, le lycée privé d’Enseignement Supérieur de Vichy a ouvert ses portes pour présenter ses nouveautés. Entretien avec Antony Wavrant, directeur.
Présentez-nous en chiffres-clés l’ES Vichy…
À la rentrée 2021, nous approchons les 300 étudiants. L’extension a permis de revoir de façon importante notre positionnement. En alignement de l’avenue des Célestins, notre nouvelle façade contribue désormais à une meilleure visibilité de l’établissement. Ensuite, c’est près de 400 m2 supplémentaires qui viennent s’ajouter au bâtiment existant. Un nouvel espace administratif et d’accueil a vu le jour dans un cadre plus convivial. Au final, c’est plus d’espace, plus de salles de cours, et trois salles informatiques refaites avec des équipements à neuf.
La création de ces nouveaux espaces était devenue indispensable pour accueillir l’ensemble de nos formations. Sur la filière esthétique (bac pro et BTS), nous disposons désormais d’un plateau technique moderne avec deux grandes salles de pratique dédiées. Le câblage et l’arrivée de la fibre dans l’ensemble des salles de cours répondent également aux besoins en informatique dans toutes les filières. Être connecté même en présentiel est essentiel pour former nos élèves aux outils d’aujourd’hui et de demain. Les filières commerciales (BTS MCO) ou les filières du tourisme se doivent par exemple d’accompagner la mutation rapide de la digitalisation de l’économie.
Quelles relations avez-vous avec les entreprises ?
Tous nos élèves ont 12 à 14 semaines à effectuer durant leur cycle de formation. Les relations que nous entretenons avec les entreprises sont donc nombreuses et dans des secteurs très diversifiés. Unités commerciales, petites et grandes pour les commerciaux. Secteur du tourisme et de l’esthétique. Et bien sûr, avec nos deux nouvelles formations, nous nous rapprochons du secteur bancaire (BTS Banques, conseiller clientèle) et aussi de toutes les entreprises qui ont une activité à l’international (BTS Commercer international).
Quels projets avez-vous pour les prochains mois ?
Nous souhaitons aller plus loin dans la culture de projets. Il faut décloisonner l’enseignement. Aller vers le monde de l’entreprise, mais aussi faire venir l’entreprise jusqu’à soi. Nous envisageons par exemple d’accompagner une classe sur la création de mini-entreprise. Nous cherchons également à développer les projets tutorés classes-entreprises. Le temps n’est pas extensible. Le plus souvent, les entreprises se concentrent sur les priorités et les urgences fortes. Bien souvent, les actions et tâches moins urgentes sont mises au second plan. Au final, par manque de temps, ces actions sont repoussées et parfois n’aboutissent pas. Comment une classe d’enseignement supérieur peut-elle mettre à contribution sa capacité à produire de la valeur tout en apprenant ? Nous faisons le pari d’un service à rendre aux entreprises dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant. Une autre façon de rapprocher l’entreprise du monde de l’enseignement. Enfin, depuis des années, nous faisons partie du Campus Thermalisme, bien-être et pleine santé. Œuvrer au rapprochement des établissements de formation au sein de ce dispositif et du territoire est plus que jamais notre ambition.
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