Thermalisme : Rendre les curistes acteurs de leurs soins à Vichy

Publié le 03/04/2017

Si les Thermes des Dômes ont ouvert le 23 janvier à Vichy, ceux de Callou accueillent les curistes conventionnés depuis le 27 mars. Après Thermaligne, deux nouveaux programmes d’éducation thérapeutique sont lancés cette année.

Si les Thermes des Dômes ont ouvert le 23 janvier à Vichy, ceux de Callou accueillent les curistes conventionnés depuis le 27 mars. Après Thermaligne, deux nouveaux programmes d’éducation thérapeutique sont lancés cette année.

thermes vichy

Aider le patient à acquérir les compétences dont il a besoin pour gérer au mieux sa vie avec la maladie, à devenir acteur de ses soins. Tel est l’objectif de l’éducation thérapeutique qui se pratique, aussi, dans la station thermale de Vichy.

Ce début d’année annonce l’ouverture pour les cures conventionnées, c’est-à-dire prescrites par un médecin et prises en charge, pour tout ou partie, par la Sécurité sociale. Outre les cures conventionnées classiques, les thermes de Vichy développent plusieurs programmes d’éducation thérapeutique intégrés à la cure thermale et validée par l’Agence régionale de santé (ARS).

Cancer du sein et obésité

Après Thermaligne, la structure lance deux nouveaux programmes, cette année : le PACS et Bariathermes. « Le premier a pour objectif d’améliorer durablement la qualité de la vie des femmes en rémission complète d’un cancer du sein par un accompagnement éducatif de trois semaines, précise Jean-Luc Sicot, directeur des Thermes de Vichy. Le second vise à améliorer l’offre de soins pour les personnes opérées par chirurgie bariatrique (*) afin d’avoir un suivi post-opératoire. »

Sessions de trois semaines

Concrètement, ces programmes d’éducation thérapeutique s’organisent en sessions de trois semaines, par groupes d’une dizaine de personnes. L’objectif est de mettre en place une pluridisciplinarité entre médecin, infirmière, psychologue, diététicien et coach sportif pour travailler sur un temps un long. « À travers les bilans éducatifs partagés à l’entrée, à la sortie et deux ans après la cure, notre volonté est d’avoir un suivi sur un temps assez long pour vérifier que les décisions perdurent par la suite, indique Jean-Luc Sicot. Nous n’intervenons pas dans le traitement mais l’aspect curatif est associé à l’accompagnement. C’est essentiel. »

Avec ces programmes, les thermes de Vichy s’affirment un peu plus dans le secteur des maladies métaboliques qui « est le cœur de l’expérience de Vichy avec ses eaux ».

(*) Pour les personnes souffrant d’obésité avancée et ayant subi une intervention destinée à modifier l’absorption des aliments.

Source : www.lamontagne.fr