Trente ans de publicité Vichy Saint-Yorre

Publié le 02/06/2016

Avec 60 millions de bouteilles produites chaque année dans son usine bourbonnaise, pas de doute, pour Saint-Yorre, ça va fort.

Avec 60 millions de bouteilles produites chaque année dans son usine bourbonnaise, pas de doute, pour Saint-Yorre, ça va fort.

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Si l'eau pétillante jouit d'une telle notoriété, c'est aussi en raison de publicités efficaces.

La Montagne vous rafraîchit… la mémoire.

« Ca va, Patrick ?  » – « Ca va fort ! ». Ce slogan publicitaire, vieux de près de trente ans, est l'un des plus célèbres de l’histoire de la télévision française.
 
C’est Patrick Sabatier, présentateur vedette de la télévision, qui vantait alors les mérites de l’eau pétillante de Saint-Yorre.
 
Dans les années 1980, Thierry Lhermitte a aussi été en contrat avec la société d’embouteillage, dans une publicité rappelant une scène d’un James Bond avec Roger Moore.
 
Depuis, Saint-Yorre a délaissé le showbiz pour se tourner vers le sport, puisque l’eau pétillante bourbonnaise est conseillée pour la récupération après l’effort. En 1991, le perchistes légendaire Sergueiv Bubka était d'ailleurs venu pour un meeting de perche à l’intérieur même de l’usine.
 
Saint-Yorre préfère depuis plus d’une décennie les sports collectifs. Après un passage par le football (avec Jean-Pierre Papin qui connaît bien la région pour avoir appris son métier à l’INF de Vichy, et une apparition de Guy Roux, qui ne carburait donc pas encore à la Cristalline) l’embouteilleur a choisi de confier son image à des rugbymen.
 
Joueur du Stade Français, le Toulonnais Christophe Dominici a porté les couleurs saint-yorraises bien après sa carrière internationale.
 
Et depuis l’an passé, c’est un joueur de l’ASM Clermont-Auvergne, l’international Morgan Parra, qui a décroché un contrat jusqu’à la prochaine coupe du monde, en 2019 au Japon.
« Sébastien Chabal nous avait proposés ses services, mais nous souhaitions un joueur en activité, indique David Rouel, directeur. Nous avons aussi été en contact avec Brice Dulin et François Trinh-Duc. Ce n’est pas très important pour nous d’avoir un local. Mais je suis abonné à l’ASM et j’ai été licencié du club pendant dix ans, alors, j’ai penché pour Morgan. »
 
Source : lamontagne.fr