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Maison Decoret, la délicieuse histoire continue…

Depuis près de 30 ans, la Maison Decoret tisse une savoureuse histoire de passion, puisant sa force du riche terroir vichyssois et de sa Montagne Bourbonnaise. Martine et Jacques Decoret y ont construit progressivement une institution du bon goût, qui a toujours su se renouveler. Aujourd’hui, c’est dans la transmission que se poursuit l’aventure, aux côtés de leurs fils et chefs, Alexis et Antoine, qui écrivent déjà la prochaine page de la saga familiale.

C’est entre deux services que le bouillonnant chef Decoret nous reçoit, alors que les derniers clients du midi savourent une part de flan au thym, autour d’un café. Un flan au thym, qui fleure bon cette Montagne Bourbonnaise, terre de liens des maitres des lieux. Cette recette mythique a été popularisée par le restaurant du Relais Fleuri à Molles, étoilé par le Guide Michelin dans les années 60. « Je suis originaire de Saint-Pierre Laval, ma femme d’Arfeuilles et nous nous sommes rencontrés au lycée Abel Boisselier de Cusset, en formation cuisine. Martine a fait un de ces premiers stages au Relais Fleuri. Moi, je garde un fort souvenir d’enfance de la cueillette du serpolet, le thym sauvage de chez nous. Cette Montagne Bourbonnaise avec ses odeurs, ses paysages, ses racines paysannes et son caractère bien trempé font partie de nous et de mon identité culinaire. Nous aimons faire découvrir des bouts de ces souvenirs et traditions à nos clients » insiste avec émotion et tendresse Jacques Decoret.

 

 

Un parcours d’excellence

Mais le couple a fait un sacré chemin depuis sa formation à Cusset. C’est d’abord en Suisse qu’il fait ses premières armes à Lausanne, Genève et Nyon. De retour en France dans les années 1990, ils rejoignent de grandes maisons, Martine en salle et service, Jacques en cuisine. Maison Troisgros à Roanne, la Côte Saint Jacques à Joigny, le Moulin d’Abbaye à Brantôme, sous-chef à Paris pour L’Arpège d’Alain Passard, puis le restaurant Régis Marcon où Jacques devient chef de l’Auberge des Cimes à Saint-Bonnet-le-Froid. Martine excelle aussi, en salle et réception, auprès de la famille Marcon. En 1996, Jacques Decoret décroche, à force de travail, l’une des plus belles distinctions françaises, le titre de Meilleur Ouvrier de France, MOF. Une épuisante consécration. « C’est un métier extrêmement difficile, fait de sacrifices notamment pour la vie de famille. Alexis est né pendant que j’étais à Paris, je faisais des allers-retours pour le voir. Un jour, on en a eu marre. L’envie de travailler ensemble et à notre compte s’est imposée » confie le chef vichyssois. Si le projet initial était d’ouvrir une auberge en Montagne Bourbonnaise, c’est à Vichy que le couple s’installe finalement en 1998.

 

 

À deux, nous sommes plus forts

Dès ses débuts, Jacques Decoret fait bouger les lignes. Pas dans la simple ambition de se faire remarquer, mais parce que le chef ne rentre pas dans un moule attendu. « La vérité, c’est qu’on débutait, avec pas beaucoup de moyen et qu’on vient d’une terre où on fait bon avec peu ». Alors le chef, soutenu par son épouse, bouscule les codes, expérimente et innove pour coller à ses envies et son besoin de nouveautés. Il travaille notamment des produits simples comme la sardine, le marron grillé ou le pied de cochon, une chose impensable dans le milieu gastronomique à cette époque. Le cuisinier curieux rencontre aussi des chimistes pour mieux pouvoir jouer avec la cuisine. « On ne savait pas dans quelle case me classer, alors on a dit que je faisais de la cuisine moléculaire. Ça a attiré les médias et la lumière sur moi, mais on avait juste envie d’essayer des choses nouvelles et de proposer des sources d’émerveillement à nos clients, avec des jeux de textures différents. On a été les premiers aussi, par exemple, à servir des aliments dans du papier journal, parce que ce n’était pas cher et que ça racontait une histoire. Pour nous, la cuisine doit être évocatrice de souvenirs et d’émotions, en partant toujours de bons produits. »

 

 

Jamais loin et veillant avec assurance, aussi sur les menus, Martine offre surtout son expertise aiguisée pour créer l’écrin, magnifiant l‘excellence en cuisine. Ensemble, ils obtiennent une étoile au guide Michelin en 2000, récompense d’un travail acharné. En 2008, ils rachètent et rénovent un chalet Second Empire à deux pas de l’Opéra et réalisent un rêve, en créant la Maison Decoret, réunissant le restaurant et un petit hôtel 4 étoiles et Relais Châteaux. Entre modernité et charme d’antan, ils ont imaginé un lieu où l’on peut savourer l’art de vivre à la française, avec mise à l’honneur de la gastronomie régionale. « On parle toujours du chef, mais sans Martine rien n’aurait fonctionné. Elle est notre pilier et l’âme de cette maison, on lui doit énormément » martèle avec force Jacques Decoret.

 

Maison Decoret propose 5 chambres avec un univers différent avec son hôtel Relais et Châteaux

 

Une nouvelle cuisine à 6 mains

Depuis 5 ans, le duo s’est transformé en trio, avec l’arrivée d’Alexis, 31 ans, auprès de son père. Loin d’être un débutant, ce cuisinier a été formé par les grands noms Français comme Troisgros à Roanne. Il y a plus d’un an, Martine et Jacques ont également reçu dans leur boite aux lettres un CV pour un poste de chef pâtissier. Leur fils Antoine, 27 ans, passé notamment par Lenôtre à Paris. « On ne voulait pas que nos enfants soient dans ce métier si dur, mais voilà, ils aiment ça. Seule notre fille Agathe semble résister, mais elle est encore jeune », confient les parents. Travaillant aujourd’hui à 4, en plus d’une solide équipe en salle et en cuisine, la famille Decoret apprend à composer avec chacun de ses membres. « Les décisions sont plus longues à prendre, plus animées. Jacques apprend à faire des compromis et à leur laisser de plus en plus de libertés. On sensibilise nos fils à écouter une autre génération », s’amuse Martine, qui doit trouver le juste équilibre, à la fois, mère, femme et cheffe d’entreprise. À l’aube des 60 ans, l’heure de la transmission tinte doucement aux oreilles du chef, mais comment clore un tel chapitre et laisser la main ?

 

 

Transmission, une étape complexe

« Sur les CV, mes fils ont tout bon et je connais leurs compétences, mais lorsqu’on a tout créé, il est difficile de s’effacer totalement et d’arrêter. C’est notre Maison et si nous sommes très heureux qu’ils reprennent le flambeau, il faut aussi apprendre à lâcher, ce n’est pas évident…J’ai envie de le faire en douceur et qu’ils continuent de faire appel à notre expérience » avoue honnêtement Jacques Decoret. Sans date de reprise précise, les fils continuent donc de se faire des prénoms, entre respect des traditions et nouvelles touches culinaires.

« Oui c’est vrai qu’il faut trouver sa place et on veut le faire progressivement. On gagne chaque jour en affirmation de notre identité, et notre père nous écoute de plus en plus. Notre mère aide beaucoup à cette transmission. On a tous les deux l’ADN Decoret en nous, ça aide » explique Antoine, qui avait déjà initié le projet de glacier de la Maison. « Je vois bien que je réfléchis comme mon père, nous sommes alignés en cuisine autour des mêmes valeurs de qualité, mais avec de belles différences à défendre, comme l’acidité que j’aime particulièrement. On ne veut pas tout révolutionner, mais apporter notre touche », complète Alexis. Les deux chefs à la solide expérience ne sont pas là par hasard, mais continuent leur apprentissage, en famille, avec humilité. « On aura toujours besoin de nos parents et de discussions constructives pour avoir leur avis ».

Toujours sur la transmission, Maison Decoret organise vendredi 4 avril à 20h Pères & Fils, Un moment unique de transmission culinaire et viticole.
Le chef Jacques Decoret et le vigneron Denis Barbara, qui ont tracé leur route ensemble, passent aujourd’hui le flambeau à leurs fils. Une histoire de transmission, de passion et d’héritage, racontée à travers un menu d’exception.

 

 

La suite ? Jacques et Martine ne sont pas encore partis, mais ils ont déjà pas mal de projets en tête. Des envies d’affaire plus petite et plus sucrée, qui pourrait bien voir le jour dans cette Montagne Bourbonnaise qu’ils aiment tant…

 

Maison Decoret – 15 Rue du Parc 03200 Vichy

maisondecoret.com

contact@maisondecoret.com

Voir la fiche de la Maison Decoret sur l’annuaire économique

 


Rédaction Bénédicte Rollet, NOTA Bene, pour les carnets économiques de Vichy Economie

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Le Laboratoire Laurent Dupré investit dans l’innovation

Depuis bientôt 15 ans, Laurent Dupré dirige une dynamique équipe de prothésistes dentaires, installée depuis 2016 au sein du Bioparc à Hauterive. Une activité en plein essor, qui demande des investissements d’innovation réguliers, mais aussi d’attirer de nouveaux professionnels formés, dans une branche à forts débouchés de recrutement.

Dans les locaux du Laboratoire Laurent Dupré, l’ambiance est aussi fourmillante que studieuse. 17 prothésistes dentaires œuvrent, lunettes sur le nez, à façonner avec minutie gouttières, prothèses amovibles, bridges, implants ou autres couronnes dentaires pour une vingtaine de dentistes auvergnats. Un travail d’artisan, qui s’associe à de la haute technologie. Ce métier, Laurent Dupré l’exerce avec passion depuis les années 90, après un brevet de technicien et un brevet de maitrise en alternance. « J’ai travaillé 14 ans au sein d’un laboratoire proche de Vichy. Ne pouvant plus évoluer dans mon métier en tant que salarié, j’ai eu envie de créer mon laboratoire. Nous travaillons en bonne intelligence avec nos confrères, car avec 170 dentistes seulement dans l’Allier, il y a de la place pour tout le monde », explique Laurent Dupré, qui a débuté modestement à Bellerive en 2011, dans un ancien local de prothèse dentaire. Depuis 2016, l’activité se développe fortement au sein du Bioparc.

 

 

Un métier entre artisanat et technologie

Les actuels 17 salariés sont tous des prothésistes dentaires diplômés, détenteurs de bac professionnel, BTS ou BTMS propres à cette profession très réglementée. Un métier d’avenir à fort potentiel de recrutement, mais qui est difficile d’accès dans la région. « Jusqu’il y a peu de temps, les BTS étaient uniquement implantés à Montpellier ou Paris, ce qui est un vrai frein pour certains jeunes, qui ne souhaitent pas ou ne peuvent pas faire des études loin de chez eux. Un BTMS en alternance s’est récemment ouvert à Clermont-Ferrand à l’Institut des métiers, ce qui va sûrement faciliter nos recrutements. Les choses évoluent dans le bon sens, notamment grâce à l’attrait pour les technologies et le numérique que nous utilisons quotidiennement. Nous n’avons jamais eu autant de demandes de stages, même en collège pour découvrir nos métiers », explique le chef d’entreprise.

 

 

L’activité se joue ainsi presque toujours à flux tendu, afin de réaliser les prothèses au plus vite, entre deux rendez-vous chez son dentiste, client direct des laboratoires. Minutie, rigueur, patience, curiosité et esprit artistique sont les qualités attendues dans ce métier multifacettes, qui demande 10 ans d’expérience en moyenne, avant une maitrise complète. Les prothésistes ont dû également faire grandement évoluer leurs compétences ces dernières années. « Avant on sculptait, aujourd’hui on personnalise et on peaufine le travail de machines très performantes. Le métier de céramiste par exemple est en perte de vitesse, face aux nouveaux matériaux utilisés », complète Laurent Dupré. Toute l’équipe dispose d’une base de maitrise généraliste, puis chaque professionnel se spécialise naturellement vers un type de prothèse, une matière ou un type de finition : implant titane, prothèse de test en cire, résine ou chrome cobalt… L’équipe design s’est, elle aussi, étoffée au fil des années, en première étape clé de la fabrication.

Investir dans l’innovation

Il y a quelques semaines, le laboratoire Laurent Dupré s’est doté d’une machine d’impression 3D réalisant des prothèses de chrome et cobalt, pour un précieux gain de temps et de précision de travail. Une première en Auvergne !

 

 

« Peu de laboratoires maitrisent toute la fabrication de A à Z comme nous aujourd’hui. Nous allons aussi gagner de précieux jours de réactivité dans la finalisation de nos produits, avec une livraison de nuit », complète le dirigeant.

« Cette forte tendance à la numérisation nous pousse à de gros investissements et à des temps de formation importants autour des machines et logiciels. Mais au final, c’est toujours la main humaine et notre expérience qui font la différence et contrôlent la qualité des produits » insiste Laurent Dupré, défendant le savoir-faire de ses équipes.

L’activité représente  3 gammes différentes : l ‘entrée de gamme, le milieu de gamme, le haut de gamme et  reste globalement stable d’une année sur l’autre malgré un contexte économique délicat.

« Diriger une entreprise comme celle-ci demande évidemment beaucoup de temps personnel et de prises de risque, mais l’aventure est belle, portée par une solide équipe d’experts » conclut Laurent Dupré, qui espère désormais voir de nouveaux professionnels aussi passionnés, arriver sur ce marché porteur.

 

Laboratoire Laurent Dupré

ZAC Bioparc – Rue Maurice Arnal, 03270 Hauterive

04 70 90 96 01

laurent.dupre03@orange.fr

laboratoiredupre.fr

Voir la fiche du  Laboratoire Laurent Dupré dans l’annuaire économique

 


Rédaction Bénédicte Rollet, NOTA Bene, pour les carnets économiques de Vichy Économie

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Les Suites de l’Opéra diversifient l’offre d’hébergements de Vichy

Portée par son fort développement touristique, la ville de Vichy est le théâtre de nombreuses ouvertures d’hébergement. Parmi cette offre grandissante, les « Suites de l’Opéra » proposent cinq suites et un gîte haut de gamme, dans un ancien hôtel particulier au charme intemporel. Un nouveau projet de vie pour ses propriétaires tombés sous le charme de la cité thermale, Françoise et Marc Bouiller.

D’abord discret, derrière l’imposant monument aux morts du square du général Leclerc, le grand hôtel particulier des « Suites de l’Opéra », se dévoile aux regards curieux. On y devine un lieu chargé d’Histoire, à deux pas de l’opéra… Construit à la fin du 18ᵉ siècle et rénové par l’architecte Antoine Percilly en 1910 et 1926, ce petit bijou offre 700 m² cachés derrière une façade classée. « Cet hôtel particulier a été créé en 1750 pour un maître batelier, armateur local. On a retrouvé des anneaux de stockage au sous-sol. Nous avons aussi la chance d’avoir conservé le plan du système de chauffage de l’architecte Percilly » explique avec enthousiasme, Marc Bouiller, le maître des lieux. Tour à tour baptisé « Hôtel d’Espagne », « Hôtel de France » ou servant d’hôpital de campagne pendant la Seconde Guerre mondiale, le lieu affiche principalement une décoration de style art nouveau et art déco avec ses vitraux de Francis Chigot ou Emile Soccard, tout en s’inspirant du 18ᵉ siècle avec des boiseries et des moulures.

 

Le choix d’une deuxième vie à Vichy

Un lieu d’exception, qui a séduit les actuels propriétaires au point d’acter une nouvelle vie à Vichy. Après une riche carrière professionnelle dans l’industrie pharmaceutique, entre Suisse, Pologne et États-Unis, Marc Bouiller, toujours consultant dans cette filière, gère aujourd’hui les chambres d’hôtes. Son épouse Françoise, tout aussi engagée dans le projet, a repris une pharmacie à quelques pas d’ici.

Depuis 2022, le couple a beaucoup investi en temps et financièrement, pour rénover les lieux, sains mais dégradés à leur arrivée. Tous deux ont souhaité, en lien avec l’architecte des Bâtiments de France, conserver l’esthétique unique en perpétuant le savoir-faire artisanal et artistique. En plus des artisans locaux en BTP, ils ont fait appel au graffeur Renaud Sauzède pour une étonnante fresque géante sur le sol du troisième étage, à la vitrailliste Valérie Vieu ou à l’ébéniste Jean-Marie Anglade, pour des pièces uniques de mobilier.

Les œuvres d’art contemporain et le mobilier exclusif, ont aussi une place choisie au centre des pièces de vie ou des chambres. Les tableaux des années 1920-1930 d’André Derain côtoient ainsi désormais les créations d’artistes contemporains. « Nous souhaitons offrir à nos visiteurs une expérience artistique et sensorielle, où chaque détail raconte une histoire. Notre rénovation et la décoration conduisent nos visiteurs à un voyage temporel au début du 20ᵉ siècle, entre histoire et modernité ». Cinq suites et un grand appartement, mêlant charme d’antan et design moderne, sont ainsi ouverts pour un service de chambres d’hôtes haut de gamme.

 

 

Un service haut de gamme pour les particuliers et professionnels

Les Suites de l’Opéra peuvent accueillir, en chambres, 15 personnes au sein de cinq suites et un vaste gîte au dernier étage. 4 des 5 suites, élégantes et raffinées, disposent de cuisine pour une autonomie totale et un confort élégant avec bureau. La suite nichée dans une tour ronde s’est même offert une extension pour sa salle de bain et propose un jacuzzi sur terrasse. Le gîte, occupant le dernier étage, dispose lui d’une piste de danse et d’une vue vitrée sur tous les étages. Le couple s’est également entouré de prestataires locaux pour le petit-déjeuner, les prestations de ménage et de conciergerie et d’un web designer pour promouvoir le lieu sur les réseaux sociaux.

Pour les professionnels, un espace de réception de 120 m² s’associe à une salle de séminaire de 20 personnes avec wifi, écran et grande table de travail. Une clientèle professionnelle en développement, qui vient chercher le calme et le charme de ce lieu atypique, propice aux temps de travail et de détente. « Nous sommes très heureux de nos débuts. Voir les gens heureux de leur séjour est très gratifiant. Tous disent avoir aimé l’expérience et l’émotion transmise par les lieux. Nous avons hébergé beaucoup d’étrangers cet été, mais aussi accueilli des évènements d’entreprises, comme la réunion de la fédération européenne de triathlon. Toute la demeure semble aussi prisée pour des tournages de cinéma ou shooting photo. Son décor historique préservé, le calme de son environnement et son éclairage naturel sont très appréciés. L’affaire Bojarski, de Jean-Paul Salomé y sera en partie tournée en février », précise Marc Bouiller. Une excellence globale qui a permis à ce nouvel établissement d’être labellisé « Bienvenue au château », réunissant une centaine de châteaux, belles demeures et hôtels particuliers en France. Un réseau de partenaires, qui génère une émulation positive et constructive pour le lieu et ses propriétaires.

Dans les développements à venir, les Suites de l’Opéra doivent accueillir, fin 2025, un couloir de nage et un spa pour parfaire l’expérience client, ainsi qu’un concept store avec des pièces originales à vendre et exposées dans les chambres et espaces communs. « Nous aimerions aussi que le lieu vive et vibre en lien avec les artistes locaux, pourquoi pas autour de concerts en lien avec le Conservatoire de musique », annoncent les dirigeants en quête de nouveautés et d’une identité unique. Une demeure au riche passé, qui refuse d’être fossilisée et croise les lignes entre hier et demain.

www.lessuitesdelopera.com

Voir les Suites de l’Opéra sur l’annuaire économique en ligne

 


Rédaction Bénédicte Rollet, NOTA Bene, pour les carnets économiques de Vichy Économie.

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CLICOPRO, l’outil malin pour répondre aux besoins ponctuels de professionnels

Après une riche vie professionnelle, notamment dans le BTP, Jacky Rialland vient d’imaginer une solution inspirée de son expérience : la première application mobile pour les besoins de main-d’œuvre professionnelle. CLICOPRO, c’est son nom, est une plateforme intuitive, permettant la mise en relation réactive des travailleurs actifs en recherche de missions ponctuelles, avec des entreprises ayant un besoin de renfort professionnel.

Jacky Rialland est un jeune retraité, qui a choisi de continuer d’œuvrer pour l’intérêt collectif. Boulanger, aide-géomètre, radiologue en sidérurgie, il a, au gré des années, appris de plusieurs métiers et secteurs d’activité. À l’aube de ses 30 ans, il choisit de se former à la direction et gestion commerciale avant de créer l’entreprise qu’il dirigera pendant 28 ans, Allier Stores et fermetures, basée à Charmeil. Après avoir confié les rênes de sa société à sa fille Laura, il a du mal à trouver sa place dans une retraite pourtant bien méritée. « Je me sens trop jeune pour être vieux. J’ai besoin de garder ce lien social que j’adore et de transmettre mon expérience. C’est de là qu’est née l’envie de creuser un constat que j’ai longtemps fait dans mon quotidien professionnel : la difficulté à trouver rapidement des renforts qualifiés pour des missions ponctuelles », explique celui qui a vite repris le chemin de la vie active.

Une mise en relation facilitée entre professionnels

Alors que bien souvent les personnes les mieux placées pour donner un coup de main, sont nos confrères, les entreprises ont du mal, en France, à demander de l’aide, dans une culture qui voit l’autre comme un concurrent et non comme un possible partenaire. Actuellement, dans tous les secteurs et métiers, les entreprises connaissent pourtant des périodes inégales entre surcharge de travail et baisse d’activité. Mais toutes ont en point commun de vraies difficultés à trouver rapidement des candidats qualifiés, prêts à s’engager sur des missions ponctuelles. Du temps de recherche, qui impacte les plannings, l’équipe et le chiffre d’affaires. Et puis de leurs côtés, de nombreux travailleurs indépendants, salariés ou confrères peuvent parfois avoir du temps pour assumer des missions. Des disponibilités recensées sur aucune plateforme d’emploi, et donc sans possibilité de les identifier. « C’est là que l’entraide entre professionnels devient intéressante, puisqu’elle permet de tenir les objectifs, de maintenir son chiffre d’affaires et de pallier la difficulté et la lenteur des recrutements », martèle Jacky Rialland.

Ce dernier a confié son idée à son fils Tony Rialland, co-dirigeant de l’entreprise de communication cussétoise Tuka et son équipe.

 

 

Un outil simple et rapide

Ensemble, ils ont imaginé une application simple, rapide et efficace pour favoriser la mise en relation entre ceux qui ont besoin et ceux qui ont du temps. « J’avais les ingrédients, ils ont réalisé la bonne recette » s’amuse Jacky Rialland. Et le résultat est en effet aussi simple qu’intuitif. Après une inscription gratuite avec vos coordonnées, soit vous allez du côté « J’ai besoin » ou « Je dispose » et CLICOPRO permet une mise en contact directe, sans intermédiaire 7j/7 et 24h/24.

Le modèle économique repose sur un système d’abonnement mensuel résiliable à tout moment (- de 20 euros), pour avoir accès aux contacts de profils qualifiés, générés par des algorithmes performants. « Nous ne sommes pas une agence d’intérim ou un bureau de recrutement, nous ne gérons pas l’après ou les modalités du contrat, seulement la mise en relation » insiste le créateur. 180 métiers sont déjà accessibles sur la plateforme au niveau national, et si celui que vous recherchez n’est pas présent, votre saisie l’enregistrera pour l’intégrer à la liste et effectuer une recherche.

« C’est le premier de ce genre en France et on croit que ça peut vraiment faire changer les choses » se félicite Jacky, qui avoue avoir aussi beaucoup aimé travailler sur ce projet avec son fils Tony. Professions du bâtiment, de la logistique, du soin à la personne, de la sécurité, de l’hôtellerie-restauration, artisans, profession libérale (sage-femme…) tout le monde peut en effet avoir besoin d’un précieux coup de main.

De belles perspectives à venir

Après plus d’un an de travail et des versions de tests concluantes, CLICOPRO arrive sur toutes les plateformes de téléchargement, avec l’ambition de faciliter la vie des professionnels. La marque a été déposée à l’INPI pour protéger cette innovation. Dans les prochaines étapes de développement, Jacky Rialland souhaite élargir l’offre aux retraités, qui peuvent eux aussi apporter une riche expérience et force d’action aux entreprises près de chez eux. « Comme beaucoup, j’ai pris une sacrée claque lors de ma retraite. Nous sommes beaucoup à avoir envie de continuer à ce que notre vie bouge, mais les séniors et retraités ne vont pas taper d’eux-mêmes aux portes des entreprises et ils ne sont pas inscrits dans des structures ou listings consultables. CLICOPRO s’adapte donc parfaitement à une démarche personnelle pour travailler ponctuellement et continuer à être des ressources précieuses, tout en gardant un fort lien social » insiste le dirigeant. Dans l’avenir, des partenariats avec des agences d’intérim peuvent aussi s’organiser, comme un outil supplémentaire à leurs missions.

CLICOPRO est donc amené à évoluer en fonction des besoins et des utilisateurs, avec pour seul objectif de faciliter la vie des professionnels.

 

clicopro.com

 


Rédaction Bénédicte Rollet, NOTA Bene, pour les carnets économiques de Vichy Économie.

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Arrivé – Maître CoQ Auvergne continue sa quête d’excellence

Depuis sa création en 1925, l’entreprise Arrivé (ex-Seive) – Maître CoQ Auvergne, s’est imposée en référence nationale de l’abattage, découpe, conditionnement et commercialisation de volailles, avec notamment les volailles fermières d’Auvergne, IGP et Label Rouge. Le directeur Jérôme Morandat et ses 335 collaborateurs y insufflent un vent d’innovation, pour garder le coup d’avance qui fait la différence.

Important employeur du bassin vichyssois, Arrivé Auvergne est installé sur la zone d’activités du Coquet, étendue sur la commune de Saint-Germain-des-Fossés et Seuillet. Appartenant au groupe alimentaire LDC, il fait partie des 11 sites nationaux de production Maître CoQ. Depuis plusieurs années, l’entreprise a engagé une mue profonde, soutenue par des investissements réguliers entre 2 et 3 millions d’euros par an. Le directeur Jérôme Morandat, est arrivé sur ce site de l’Allier en 2020, pour mener à bien l’un de ces projets de modernisation : la construction d’un nouveau bâtiment d’abattage par anesthésie gaz. En fonction depuis 2022, ce nouvel espace a permis d’améliorer le bien-être animal ainsi que les conditions de travail des équipes d’abattage : moins de nuisances sonores, espace plus lumineux, limitation des troubles musculosquelettiques… Deux piliers importants qui guident les priorités du groupe LDC et d’Arrivé Auvergne.

Ces dernières années, le site de production s’est ainsi aussi doté de cobots, qui facilitent la manutention de charges lourdes et de postes assis-debout, permettant aux opérateurs de changer de position de travail à leur convenance. L’usine, qui travaille principalement pour des marques distributeurs, gère également 85 % de la production des Volailles Fermières d’Auvergne, arborant des exigences hautes sur le bien-être animal tout au long de sa vie (élevage, transport, abattage…). Le SYVOFA, qui regroupe tous les maillons de la filière avicole autour de la marque Volailles Fermières d’Auvergne, veille ainsi au respect de ce cahier des charges strict : parcours arborés, traitements naturels, céréales locales, croissance lente… Des produits d’excellence qui affichent fièrement un étiquetage valorisant le bien-être animal, ainsi qu’un QR code renvoyant en transparence aux informations d’élevage et de production. Des engagements complétés par un partenariat avec un apiculteur local, accueillant des ruches sur site.

 

 

Des atouts qu’il faut continuer à développer

Arrivé Auvergne est donc aujourd’hui un site majeur du Label rouge et du Bio en France, avec peu d’équivalents de même taille. « Nous avons un très beau bassin de production avicole, une filière complète et forte, des outils de production dernier cri. Mais pour construire sereinement l’avenir, il faut toujours moderniser et voir plus loin pour anticiper les besoins des clients et des équipes », insiste Jérôme Morandat, qui a accéléré les investissements depuis 2022, particulièrement autour du développement durable et des économies d’énergie. Cette année, les compresseurs à air comprimé en salle des machines ont été changés pour permettre la récupération de chaleur. Un autre investissement venait d’être fait en 2020, afin de récupérer de la chaleur sur la production de froid et de chauffer de l’eau. Une eau, très utilisée pour éviter la friction et de possibles casses machines, mais dont la consommation est très surveillée et optimisée : compteur machine par machine et étape par étape, plan de limite, optimisation du débit, surveillance des vannes…

La valorisation des déchets est également de plus en plus efficace avec des boues utilisées en fertilisant ou pour alimenter un méthaniseur situé à Montluçon. En 2024, Arrivé Auvergne a de plus trouvé le moyen de valoriser le sang collecté, alimentant lui aussi un méthaniseur. Un important travail de marque employeur est donc mené sur des salons et en local, afin de valoriser l’image des métiers proposés et un esprit d’équipe très positif, alimenté par une riche vie sociale : défis sportifs en équipe, challenges, voyages…

 

Des employés d’Arrivé Auvergne ont notamment participé au challenge entreprise du triathlon de Vichy-Bellerive

 

Pour accentuer encore plus l’attractivité de ses métiers et de permettre aux salariés d’envisager des carrières entières au sein de son équipe, Arrivé Auvergne prévoit de nouvelles solutions pour réduire la pénibilité des postes d’ici à 2 ans. « En plus de proposer une rémunération généreuse et des CDI qui s’obtiennent plus vite qu’avant, nous travaillons avec un ergonome pour limiter les contraintes biomécaniques et améliorer les conditions de travail. Ce sont les conditions obligatoires pour éviter le turnover », explique le directeur qui connaît bien le groupe LDC qu’il a rejoint en 2014.

Jérôme Morandat, un directeur expérimenté

D’abord responsable de production dans un site du Loir-et-Cher, pour des produits élaborés crus, il est arrivé à Saint-Germain comme responsable performance industrielle amélioration continue et gestion de projet, avant de succéder à la direction, à Marc Saulnier. Formé à la gestion de production en industrie agroalimentaire, ce fils et petit-fils de céréaliers de l’Ain, a également travaillé pour Tradival à Lapalisse au début des années 2000. En bon connaisseur de toute la filière agroalimentaire, le directeur tisse des liens solides entre tous les acteurs du secteur, tout en anticipant les attentes souvent changeantes des consommateurs. Depuis plus d’un an, l’inflation a en effet mis en difficulté le marché du Bio, souffrant de – 35 % dans le secteur des volailles. La stabilité des prix permet néanmoins une légère reprise ces derniers mois.

Avec ses -15 à -20 % le marché Label Rouge a un peu moins souffert, mais peine à reprendre, souvent par méconnaissance du label auprès des jeunes générations. Un travail de valorisation et de communication, que Jérôme Morandat souhaite également mener avec le Syndicat National des Labels Avicoles de France (SYNALAF), dont il est administrateur depuis quelques mois.

 

 

Avoir toujours un coup d’avance

Deux gros projets doivent voir le jour dans les 3 à 5 ans. Ce sera d’abord au tour de l’abattoir, datant des années 80, de faire peau neuve avec la reprise du flux et une sectorisation des étapes, toujours en quête d’optimisation et de qualité de vie au travail.

La partie découpe va, elle aussi, subir une refonte, même si elle ne date que de 2020. « Il faut toujours garder un coup d’avance, nous en avons besoin pour permettre notre développement et anticiper les nouveaux besoins. Actuellement, les process font gagner de la place, mais les projets se pensent avant tout en termes de sécurité, on a donc besoin de mètres carrés en plus », précise le directeur du site.

L’équipe travaille également à une modification de ses process pour faciliter la production de barquettes en poids fixe. Des innovations et des investissements constants qui ont convaincu Carrefour de renouveler son partenariat avec Arrivé-Maître CoQ Auvergne, au sein de sa filière Qualité Carrefour. Une très bonne nouvelle lorsqu’on sait que Carrefour assure aujourd’hui 30% du chiffre d’affaires de l’entreprise, toute gamme confondue. Jérôme Morandat assure que les investissements vont continuer chaque année, afin de maintenir les équipements en très bon état, renouveler le matériel, corriger des problématiques ou améliorer la fiabilité des process. « Pour ne pas prendre de retard, on réfléchit à une transformation totale du site qu’on envisage dans 5 ans. L’objectif, c’est d’atteindre le Top 3 des sites français de production de volailles sous signe de qualité officiels, en se spécialisant encore plus sur le Label Rouge et le Bio ».

Plus que jamais, il est l’heure, chez Arrivé -Maître CoQ Auvergne, de voir plus grand !

 

Arrivé – Maître CoQ Auvergne
ZI du Coquet, Imp. du Coquet, 03260 Saint-Germain-des-Fossés
04 70 58 42 00

maitrecoq.fr

Voir la fiche d’Arrivé Auvergne dans l’annuaire économique

 


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Charlène Clavel, une étonnante athlète à suivre…

Handballeuse en élite Française, kinésithérapeute, triathlète championne du monde, à 33 ans Charlène Clavel semble avoir déjà vécu 1000 vies… Au rythme effréné qui convient aux athlètes de haut niveau, elle se tourne aujourd’hui vers les entreprises et professionnels, pour vivre mieux de son sport et établir un partenariat gagnant/gagnant, au service du bien-être de leurs équipes.

 

D’aussi loin qu’elle se souvienne, Charlène Clavel a été bercée et motivée par les effets positifs du sport… Cette jeune femme bien sans ses baskets est née à Mende en Lozère en 1991, dans une famille de sportifs. Dès le collège, ses belles qualités mentales et sportives sont détectées et c’est d’abord le handball, qui fait battre son cœur et son corps de championne.

À peine sortie de l’enfance, c’est déjà l’heure pour elle des premiers dépassements de soi et des sélections, qui la conduisent à intégrer le Pôle Espoir et formation du club de Nîmes. « J’ai fait tout mon lycée en sport-étude, loin de mon cocon familial. C’est dur, mais cette période a forgé mon caractère et m’aide encore aujourd’hui dans ma vie », analyse Charlène. À 18 ans, elle décroche son premier contrat professionnel au sein de son club formateur, le HBC Nîmes et fait ses débuts en championnat de France sur la saison 2008-2009 et remporte la Challenge Cup. L’ailière réalise alors son rêve, le premier d’une longue série. Pendant six ans, son équipe tutoie le top 3 ou 5 du championnat de France élite de handball. Mais en 2016, le club dépose le bilan… « C’était ma deuxième famille, mes bases, mes repères, ce fut très dur de partir à 25 ans et de quitter ce collectif. Mais ce coup dur m’a permis de me lancer un nouveau challenge, en rejoignant le Nantes Loire Atlantique Handball, autre club de première division de 2016 à 2018 », se souvient l’athlète. En parallèle de ses 10 ans au plus haut niveau du sport national, Charlène Clavel mène des études en STAPS puis en master 2 « Optimisation et expertise de la performance sportive ». Un deuxième projet de vie extrêmement fort occupe la jeune femme : devenir kinésithérapeute. En 2018, son chemin croise celui de notre cité thermale, où elle intègre l’Institut de Formation en Masso-Kinésithérapie (IFMK). Une époque de changements, qui la conduit à se battre pour un nouveau sport.

Charlene Clavel s’entraînant au stade aquatique de Bellerive / photo Julien Alexandre

 

Cap sur le triathlon

« Depuis toute petite, j’ai fait plusieurs sports, de la natation, du cross, du vélo et j’ai eu du mal à choisir. J’ai dû pousser ma nature introvertie pour jouer en collectif, mais au bout de 10 ans, j’ai eu envie de revenir à ce qui me faisait le plus plaisir, un sport individuel. Mon  frère Vincent était triathlète, j’ai eu envie de partager cela avec lui. » Au début, Charlène veut juste « prendre du plaisir » sans recherche de perf’. Oui mais voilà, il y a des talents qui ne peuvent rester discrets… Entrainée par 15 années de haut niveau, elle possède un sacré capital santé, force, musculation et endurance, sans compter sur un mental en acier trempé. En marge de ses études de kiné, la jeune triathlète s’aligne sur l’IRONMAN 70.3 Nice en juillet 2018, quelques mois seulement après le début de son entraînement. Au programme de ces triathlons dits « half » (moitié) : 1,9 km de natation, 90 km de vélo et 21 km de course à pied. En amateure, elle se classe 1ère de sa catégorie d’âge et décroche sa place pour le championnat du Monde, organisé à Nice en septembre 2019. En préparation de cet objectif, elle s’engage sur la 1ère édition du 70.3 IRONMAN des Sables d’Olonne, où sans pression et sereine, elle gagne devant les professionnels de la discipline ! Une victoire qui fait du bruit et concentre la lumière sur cette athlète, qui préfère elle l’ombre du travail personnel. Deux mois après, elle remporte le titre de championne du monde 70.3 Ironman amateur à Nice.

Charlène Clavel lors de sa victoire au triathlon Vichy-Bellerive / photo Sophie Gravil

 

En 2020, grâce à ses performances, elle passe professionnelle alors que le Covid stoppe les élans du monde entier. De retour dans ses forêts lozériennes, Charlène Clavel continue son entraînement et sa montée en puissance, sans besoin de compétitions pour booster sa motivation. Mais à la sortie de cette pandémie mondiale, les athlètes impulsent encore plus de rythme et d’intensité. Elle fédère alors autour d’elle une équipe, avec son frère Vincent, un préparateur mental, un entraineur spécifique, mais aussi une photographe vidéaste dopant sa notoriété, tout en ciblant les triathlons half en France comme à l’étranger, pour augmenter son classement mondial.

 

 

En 2023, en professionnelle, elle remporte l’IRONMAN 70.3 des Sables d’Olonne, avec un temps inférieur de 15 minutes par rapport à 2021. « J’ai eu besoin de prouver que mes victoires passées n’étaient pas un coup de chance, comme certains le disaient ! ». La consécration se veut totale cette année 2024, puisque Charlène Clavel a intégré l’équipe de France de triathlon longue distance, a gagné le championnat de France longue distance organisé à Vichy et est devenue championne du Monde longue distance en Australie (3km de natation, 114km de vélo, 30km de course à pied), devant l’élite internationale de la discipline. « Cette année 2024, c’est beaucoup d’émotions positives et une belle récompense de tout le travail accompli, pour passer ce cap important dans ma carrière ».

Après cette nouvelle marche franchie au niveau mondial, Charlène Clavel, kiné diplômée et athlète reconnue, jongle désormais entre deux métiers et souhaite entamer une nouvelle phase de vie professionnelle.

Mécénat sportif : un partenariat avec et pour les entreprises

« Si je commence à être rémunérée grâce à des contrats de partenariat, ce n’est aujourd’hui pas suffisant pour en vivre. J’ai devant moi de belles années de sport, je l’espère au plus haut niveau, je souhaite donc axer ma carrière en me professionnalisant davantage. Je vis et m’entraîne à Vichy, une ville très dynamique aux belles infrastructures sportives, terre de triathlon et d’excellence sportive avec le CREPS. C’est ici que je souhaite m’ancrer et travailler avec des entreprises, afin de nouer des partenariats qui nous apportent mutuellement », explique cette sportive aux atouts multiples. En quête de sponsors et mécènes qui accompagnent sa quête de résultats, Charlène Clavel a de belles contreparties à proposer au sein des équipes de travail : travail sur l’amélioration des postures, coaching sportif en entreprise, transmission de valeurs et d’expérience, mise en place de routines de sport, de plans d’entraînement…

La liste des possibles est longue et peut s’adapter à la demande : « La notion de partenariat humain est essentielle pour moi, vous m’aidez à vivre du sport et nous créons ensemble une histoire sur le long terme, où je m’adapte à vos besoins pour accompagner vos équipes vers plus de santé et de bien-être au travail », insiste celle qui est reconnue athlète de haut niveau par le Ministère des Sports. Les entreprises mécènes peuvent aussi être soutenues dans leurs démarches de mécénat sous conditions (fondation-du-sport-francais.fr/fondationdusportfrancais/pacte-de-performance).

Prochaine étape pour Charlène Clavel, s’attaquer en 2025 au full distance sur des triathlons encore plus longs et exigeants, avec en point de mire une qualification pour le championnat du monde féminin full distance de Kona à Hawaï. Un objectif qui n’a rien d’inaccessible pour celle qui est au sommet de son art. Et après ? « Je continuerai tant que je prendrai autant de plaisir. Avant de continuer le métier de kiné qui me passionne toujours autant et pourquoi pas transmettre comme entraîneur aux côtés de mon frère Vincent, lui aussi entraineur ».

Un esprit sain dans un corps sain, qui sème dans son sillage de belles valeurs à insuffler autour de soi…

 

charleneclavel@live.fr

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Guillaume Sereaud, Aliquis Conseil – JAV, un dirigeant et président impactant

De retour dans sa ville natale de Vichy depuis un an, Guillaume Sereaud, Président d’Aliquis Conseil, compte bien ancrer, dans le paysage local, sa société de gestion de patrimoine, en plein développement. À l’aube de ses 45 ans, cet ancien rugbyman fan de sport et de basket a également accepté une mission aussi complexe qu’enthousiasmante : devenir président du club emblématique de la JAV.

 

Guillaume Sereaud est un vichyssois pure souche, bercé par les promenades en bord d’Allier, le rugby au RCV et les rebonds du ballon orange sur le parquet du Palais des Sports. Après l’obtention de son BAC en 1998 au lycée de Presles (actuelle cité scolaire Albert Londres), il décide de suivre une voie de formation en économie et finances. Maîtrise de finance, Master professionnel en gestion de patrimoine à Clermont Ferrand, DU en gestion internationale du patrimoine à l’AUREP, il suit un parcours complémentaire très formateur. Au début de sa carrière en 2005, il intègre un Family Office parisien pour entrepreneurs et familles d’industriels, en tant qu’ingénieur patrimonial.  Il a ensuite forgé son expérience et expertise auprès de grands groupes français de la gestion de patrimoine en évoluant à des postes clés de responsable de l’ingénierie patrimoniale, directeur commercial, directeur business et produits financiers, directeur des activités de gestion privée et directeur général. En 2019, fort de ces années enrichissantes, il devient dirigeant et associé d’ Aliquis Conseil.

Aliquis Conseil, une croissance record en 6 ans

Aujourd’hui, la société est présente dans 9 villes de France (Paris, Amiens, Nancy, Grenoble, Oyonnax, Lyon, Roanne, Bordeaux) et au cœur de l’île de la Réunion. Courant novembre, un dixième bureau ouvrira ses portes à Clermont-Ferrand, première pierre d’une envie d’implantation en Auvergne. Guillaume Sereaud s’est entouré d’une équipe de 30 experts du chiffre et du droit, qui gère plus d’un milliard d’euros d’actifs. L’entreprise a affirmé sa réussite dans le Top 10 Français des agences de gestion de patrimoine sur 4 500 existantes en France et a même reçu en 2024, le Trophée d’Or, décerné par ses pairs, dans la catégorie des conseillers en gestion de patrimoine avec plus de 400M€ d’encours. « Notre métier, c’est d’accompagner les entrepreneurs, dirigeants, sportifs, particuliers, à organiser, développer, protéger et transmettre leur patrimoine privé et professionnel », précise Guillaume Sereaud, qui a été nommé parmi les 100 personnalités françaises qui comptent dans le secteur de la gestion de patrimoine.

Aliquis Conseil propose une expertise en ingénierie patrimoniale avec organisation et structuration des aspects juridiques, fiscaux et économiques et des conseils en investissement sur toutes les classes d’actifs immobiliers et financiers. Et à la question pourquoi Aliquis Conseil s’est développé aussi vite ? Guillaume Sereaud n’hésite pas une seconde : « Nous avons la volonté de pousser le niveau d’excellence sur tous les aspects de notre travail, pour arriver notamment à la quintessence de la personnalisation, en fonction de chaque besoin et client. Notre capacité de travail avec tous les acteurs du secteur, nous permet d’aller chercher le meilleur et le plus adapté. Nous créons aussi dès que nécessaire des solutions sur mesure pour nos clients. La réussite vient de cette reconnaissance de notre travail, qui nous a également permis de réaliser sept opérations de croissance externe, en rachetant d’autres structures comme la nôtre ».

 

Guillaume Sereaud – Aliquis Conseil – émission Smart patrimoine sur chaine B Smart

 

De nouveaux bureaux et des services complémentaires

Depuis un peu plus d’un an, Guillaume Sereaud a fait le choix du retour aux sources avec sa famille, en se réinstallant dans sa ville natale de Vichy. « C’est un peu cliché de dire qu’on revient pour le cadre de vie, mais c’est vrai. Et puis, je suis très attaché à mon territoire et à son développement. » Le dirigeant souhaite donc y contribuer, en ouvrant prochainement un bureau dans la cité thermale. Il est actuellement à la recherche de locaux et de nouveaux talents à intégrer à son équipe.

L’objectif est aussi de développer de nouveaux services en lien avec les métiers historiques de la société. Parmi eux, un service de fusion/acquisition, pour ce dirigeant spécialiste de la transmission d’entreprises. « Jusqu’ici, on accompagnait nos clients sur toutes les opérations patrimoniales d’avant et après cession pour qu’elles soient réalisées dans les meilleures conditions. Nous souhaitons désormais offrir un service complet en cherchant aussi des acquéreurs, en cas de cession, ou vendeurs, pour les dirigeants souhaitant réaliser des opérations de croissance externe. » À l’horizon 2025, Guillaume Sereaud, féru d’innovation et de nouvelles technologies, souhaite également mettre en place du conseil à la mise en œuvre d’IA générative dans les entreprises. « Tous ces services n’ont qu’un objectif, accompagner les dirigeants dans tous leurs besoins. »

Présidence de la JAV, saisir la balle au bond

Mais depuis son retour à Vichy, le chef d’entreprise n’a pas non plus chômé dans ses engagements locaux. Passionné de sport et de basket, il vient de prendre, cette saison, la direction du club de la JAV à la suite de Yann le Diouris. « Petit, mon père m’emmenait aux matchs au Pierre Coulon et c’est toujours resté mon club de cœur. J’ai également développé cet amour du sport dans mon métier, avec une expertise sur le conseil en gestion de patrimoine des sportifs de haut niveau. Alors dès mon retour à Vichy, je suis devenu partenaire avant d’accepter la proposition des administrateurs de reprendre la présidence ».

Une mission totalement bénévole, rajoutant quelques bonnes heures de travail à ce boulimique de travail, mais qui n’oublie pas pour autant de mettre ses enfants et sa famille en priorité de chaque instant.

Le nouveau président vise à maintenir le club en Pro B malgré un budget limité, avec 45 % financé par 250 partenaires privés et le reste par des subventions publiques, la billetterie et diverses prestations. Ses objectifs incluent d’augmenter les ressources pour assurer la stabilité économique, renforcer l’identité sportive du club et fédérer le public. Il prévoit aussi d’améliorer les tarifs pour les jeunes, étudiants et personnes en situation de handicap, tout en apportant son soutien au coach Dounia Issa, ancien joueur de la JAV.

« Oui cette présidence c’est un engagement, mais le club c’est surtout des salariés, des administrateurs, des partenaires et beaucoup de bénévoles très impliqués qui entourent et accompagnent le grand public. Ensemble, nous voulons regarder vers l’avenir et permettre un renouvellement sportif et une fidélisation des supporters ».

Pas le temps de s’ennuyer donc, mais Guillaume Sereaud semble y être habitué, heureux de valoriser un territoire qu’il a choisi de retrouver.

 

aliquis-conseil.com

vcm-basket.com

Voir la fiche de la JAV dans l’annuaire économique

 

 

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Les Caves Max Jourdain, l’écrin des terroirs vinicoles

Depuis 60 ans, les Caves Max Jourdain de Cusset sont un point de ralliement pour les fins palais et les néophytes, en quête de conseils et de belles histoires vinicoles. Patrick Jourdain, l’actuel dirigeant, est un caviste indépendant engagé et fier promoteur de cet emblème national, qui a dû évoluer avec son temps.

Dans les années 60, alors que le vin ne s’achète pratiquement qu’en futs, Max Jourdain quitte son poste de directeur commercial d’une grande maison de café à Paris, pour devenir marchand de vin à Cusset. « Cette reprise, c’était une opportunité. Papa s’est d’abord installé Place Louis Blanc à Cusset et il ne vendait qu’en gros à des épiceries, restaurateurs, bars ou à des particuliers. Moi à 4 ans, je suis tombé dans une cuve de Corbières, mais contrairement à Obélix et la potion magique, j’ai toujours le droit d’en boire », se souvient avec malice Patrick, qui a repris l’entreprise en 1984, après avoir aidé sa mère à la mort de son père. Depuis 2020, il dirige aussi L’artisan Caviste à Saint-Pourçain-sur-Sioule.

Valoriser le meilleur du patrimoine français

Très vite, Patrick Jourdain s’investit aussi dans les organisations de promotion de son métier, qu’il défend comme un art précieux. Il est ainsi l’un des premiers adhérents de la Fédération des Cavistes indépendants (FCI), dont il a été co-président de 2006 à 2013. Il est, depuis 2019, président du Syndicat des cavistes professionnels (membre fondateur), il siège au CA de la Confédération Générale de l’Alimentation en Détail (CGAD) et auprès de FranceAgriMer, au conseil spécialisé vin pour le ministère de l’Agriculture. Des missions qui lui tiennent à cœur, afin de préserver un savoir-faire agricole d’exception et de lutter contre des préjugés liés à son métier et son secteur d’activité.

La sélection des Caves Max Jourdain, parmi les 70 meilleures caves en France du Gault et Millau en 2012, fut une belle reconnaissance du travail de son dirigeant et de son équipe, fervents défenseurs du métier de caviste. « Notre métier, c’est de l’humain avant tout, des échanges, du conseil évidemment, mais aussi de raconter les histoires de cépages, de vignerons, de terres vinicoles pour lesquels on devient des ambassadeurs. Toute l’année, je suis au cœur des vignobles, auprès de ces hommes et femmes qui aiment leurs terroirs, leurs vignes et qui ont à cœur de faire les meilleurs vins, entre respect de la tradition et innovation », insiste Patrick Jourdain, toujours aussi passionné, 40 ans après ses débuts. Il regrette néanmoins certaines lois françaises trop restrictives à son goût et le refus de l’État de faire du vin, un vrai produit culturel reconnu comme en Italie. Ce dirigeant est également un homme de transmission, tant pour ses équipes que pour des confrères. Il est ainsi président du jury du concours du meilleur caviste de France. Titre qu’il a lui-même obtenu, en reconnaissance de son travail par ses pairs. Véritable encyclopédie de l’art œnologique et des vins, il sélectionne les redoutables questions posées aux candidats : « Je révise en même temps, car c’est un métier qui évolue sans cesse, notamment au travers des textes de lois ».

 

Patrick Jourdain

 

Répondre aux nouveaux besoins

Mais le métier a aussi suivi les habitudes de consommation des Français. Alors qu’on buvait en moyenne une feuillette de vin (une petite barrique), soit 130 litres par habitant dans les années 60, la consommation actuelle de vin par habitant représente moins de 40 litres en France. « Aujourd’hui, la grande majorité des gens ne consomment du vin qu’occasionnellement. Nous sommes passés d’un produit ‘’aliment’’ à une approche plus intellectuelle, avec des échanges entre connaisseurs. Les clients ont soif d’apprendre la culture du vin. Nous cavistes, nous prônons le mieux boire, pour une consommation raisonnable et raisonnée », explique le chef d’entreprise. Mieux boire, c’est aussi mieux apprécier les spécificités des vins, via des dégustations, des découvertes œnologiques et des accords mets-vins audacieux, qui changent des classiques. Un autre aspect du métier de caviste indépendant, qui aime valoriser tous les terroirs et titiller les papilles avec des nouveautés.

Dans les caves Max Jourdain, les clients peuvent ainsi découvrir de plus en plus de vins Bio, ou issus de pratiques vertueuses. « Aujourd’hui 60 à 70 % des vignerons font du Bio sans forcément avoir le label ou le mettre en avant et certains depuis plus de 30 ans. Ce sont des amoureux de la terre, qui savent qu’on ne fait que l’emprunter aux générations futures. Ils ont à cœur de transmettre une terre vivante, avec des pratiques au service de l’environnement. » Autres tendances, les vins et pétillants désalcoolisés, qui répondent à une demande émanant des femmes enceintes ou de personnes avec des soucis de santé. Les caves sont aussi des lieux de découverte de jus de fruits, eaux, spiritueux ou bières, faisant la part belle aux produits locaux et français et aux découvertes du monde. « Il ne faut pas avoir peur de passer les portes d’un caviste ou le faire uniquement au moment des fêtes ou pour un cadeau. On peut trouver des vins pour tous les budgets, avec en plus un conseil sur mesure et de belles découvertes, mais en insistant toujours sur la juste mesure. J’ai l’espoir que la France reste un grand pays de gastronomie, qui défend le vin, un terroir que 50 millions de touristes viennent aussi découvrir chaque année. »

Chaque année, Patrick Jourdain accompagne également la création des cartes de vins, d’une vingtaine de restaurants du bassin vichyssois, avec un fonds de roulement assuré par des livraisons deux fois par semaine. Un caviste, au métier complet, qui défend le riche savoir-faire des artisans du bon goût.

 

Caves Jourdain

24 Rue Ampère, 03300 Cusset / 04 70 98 39 79

caves-max-jourdain@wanadoo.fr

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ACM France, une entreprise en mouvement

Créée en 1994, la société ACM France est spécialisée dans la fabrication de machines et outillages spéciaux pour la maroquinerie de luxe, mais offre également des solutions pour l’industrie cosmétique et aéronautique. Dirigée depuis 2014 par Anabele et Richard Silvestre, l’entreprise accélère son développement avec d’importants investissements, le dépôt d’un 3ème brevet et le lancement d’une marque de mobilier.

La belle dynamique d’ACM en 2014 intéresse Richard Silvestre, alors directeur de concession automobile à Lyon et sa femme Anabele, ancienne responsable projet pour la Caisse d’Épargne. Ils rachètent cette entreprise prometteuse, dont le produit phare est alors une riveteuse. Autre atout de taille, une équipe d’experts, fidèles et aux savoir-faire très polyvalents, sur laquelle ils peuvent s’appuyer. En 2017, ACM devient ACM France, affichant clairement une volonté d’élargir son marché à l’International. L’entreprise est aujourd’hui présente à l’export, notamment aux Etats-Unis, en Espagne, au Portugal et en Italie où la maroquinerie est très présente, et est un des leaders reconnus dans son domaine.

Des innovations constantes

Très rapidement, le duo mise également sur l’innovation et le développement de nouvelles machines, qui ouvrent des marchés supplémentaires à ACM France. Au cours des 10 dernières années sous la nouvelle direction, l’entreprise a déposé 3 brevets et a connu une croissance significative, consolidant sa position en tant que fournisseur de premier plan dans ses domaines d’expertise.

En 2020,2021et 2022, ACM France a rejoint le classement national, Les Echos et Statista, des 500 entreprises françaises ayant réalisé la plus forte croissance.

En plus des machines dédiées à la maroquinerie de luxe, ACM France a aussi développé, depuis quelques années, des solutions pour l’industrie cosmétique et aéronautique. « Sur les 10 dernières années, nous avons énormément réinvesti dans notre outil de production et dans le bien-être de nos équipes. Nous avons également cherché à améliorer les machines d’ACM France, afin d’optimiser les process de nos clients, en rationalisant par exemple les modèles de riveteuse, passées de 15 à 3 et en réduisant leur temps de montage » expliquent les dirigeants.

 

 

Un engagement pour les clients, ses employés et l’environnement

Pour célébrer ces jalons importants, ACM France annonce l’agrandissement de son usine, marqué par le triplement de son atelier de production ainsi que le renouvellement de son parc de machines d’usinage, sa grande cabine de peinture avec aspiration verticale et de son espace de soudure doté d’un système de double aspiration. « Enfin, les travaux d’agrandissement ont permis la création d’un showroom innovant, offrant à nos clients la possibilité de tester nos machines dans des conditions réelles. » « 2,5 M€ d’investissement ont été nécessaires. Peu de sites industriels de notre envergure ont un parc de machines neuves aussi important », précisent les dirigeants.

Cet investissement stratégique renforce la capacité de l’entreprise à répondre à la demande croissante de ses clients et à soutenir sa croissance continue sur le marché mondial.

L’agrandissement de l’usine n’est pas seulement une expansion physique, mais aussi une affirmation de l’engagement d’ACM FRANCE envers le bien-être de ses employés. Les nouvelles installations offrent un environnement de travail plus sûr, avec de grandes allées, 3 ponts roulants pour charges lourdes et des quais de chargement et de déchargement. Ces installations sont également plus confortables, comprenant des espaces dédiés à la restauration et à la détente, tels que des salles de repos et des espaces extérieurs équipés d’un terrain de pétanque.

 

 

Une nouveauté signée Ergane

Autre nouveauté qui vient élargir le savoir-faire d’ACM France, le lancement de la marque de mobilier design Ergane, créée et dirigée par Anabele Silvestre. Née dans une famille d’artistes, elle n’a jamais cessé de se passionner pour le design. Poussée par cette envie de créer des meubles uniques, Anabele Silvestre a imaginé une première collection de canapés, fauteuils, table basse, bancs ou chaises pour l’intérieur. Plusieurs gammes sont déjà dessinées, dont Plumy, un banc à l’étonnant design de chien. S’il semble fragile comme du carton, il arbore en fait un aluminium très résistant, aux finitions « vieux cuir » étonnant. « Ergane est une marque de mobilier qui redéfinit le design par l’émotion. Chaque modèle est pensé pour raconter une histoire avec de très beaux matériaux et des finitions de grande qualité. J’aime travailler la transparence, le vide et le silence entre les lignes qui laissent voir de la légèreté et une fragilité apparente », explique la créatrice.

Pour assurer cette diversification, Anabele Silvestre a créé la société AR2C, dont la production sera réalisée, en sous-traitance par les équipes d’ACM France et des artisans locaux, lorsque le savoir-faire manque en interne. Un dessinateur et une alternante en marketing et communication ont rejoint la structure. Un nouveau service qui vient s’ajouter à la créative palette des savoir-faire d’ACM France, en cette année des 10 ans de reprise de l’entreprise par le couple.

 

ACM France

14 rue des Gadons – ZA Les Ancises – 03300 Creuzier-le-Neuf

04 70 58 28 46 / acm-france.eu

 

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Silence Home fête ses 10 ans

Chez Silence Home, une vingtaine de salariés assurent aujourd’hui tous les métiers de la rénovation, pour des projets à destination des particuliers et des professionnels. Une belle réussite pour le dirigeant Alexis Boutry, qui travaille au quotidien pour le bien-être de ses collaborateurs et l’exigence du travail bien fait.

Silence Home est lancé en 2014 sur le bassin vichyssois. Son dirigeant, Alexis Boutry, se concentre tout d’abord sur son coeur de métier : les travaux d’isolation phonique et thermique.
Dès le départ, cet artisan certifié RGE, spécialiste des économies d’énergies, met l’accent sur le soin apporté aux travaux jusqu’à un rendu de chantier soigné.

L’entreprise Silence-Home a depuis élargi ses compétences avec des artisans spécialisés, qu’ils soient salariés ou sous-traitants. Électriciens, maçons, plâtriers, plombiers, peintres, poseurs de sols, spécialistes de l’aménagement extérieur (terrasses, bardages, gazons, plantations…), ou des matériaux anciens comme la chaux, la terre ou le chanvre, tous les métiers et services de la rénovation sont désormais proposés par Silence Home, assurant la coordination de chantier et la maîtrise d’oeuvre. Que vous ayez besoin d’un robinet qui ne fuit pas ou d’un toit bien isolé, l’équipe est présente.

En juin 2022, Silence-Home a acquis l’entreprise Bat’Inov, fondée il y a 20 ans par Jean-Jacques Goutaudier. Avec 6 salariés, Bat’Inov offre les mêmes services de rénovation, tout en apportant un savoir-faire en menuiserie intérieure, pose de fenêtres, carrelage et faïence. « Ce rachat était un vrai challenge, mais j’y ai trouvé tout ce que je voulais, surtout un savoir-faire et des qualités humaines qui enrichissent notre équipe existante », insiste Alexis Boutry.

Aujourd’hui, Silence-Home répond à tous les projets de rénovation, pour particuliers et professionnels, avec un objectif : valoriser les métiers du bâtiment et redorer l’image des artisans. « Grâce à notre restructuration, nous avons les moyens de travailler de manière plus efficace en pilotant et planifiant rigoureusement nos projets. Cela inclut des engagements fermes sur les prix et dates de livraison. Nos conducteurs de travaux, postes rares dans des TPE, assurent un pilotage rigoureux, choisissent les meilleurs matériaux et veillent à la qualité des travaux pour que nos chantiers soient les moins envahissants possible. Les avis de clients témoignent de la confiance qu’ils ont en notre travail et de la qualité des relations humaines, qui est une priorité pour nous. »

 

 

Se remettre en question pour avancer sereinement

Dans ce marché de niche, il est difficile de se développer seul. Le dirigeant a réalisé qu’il avait besoin d’aide et a décidé de se remettre en question via un audit interne et une formation de la CAPEB. « La formation Responsable d’une Entreprise du Bâtiment (REAB) a été une révélation. En plein Covid, ce fut l’occasion pour moi de m’ouvrir et d’évoluer. J’avais besoin de formation, de conseil et de structuration. Ce temps d’introspection m’a fait gagner en confiance et en légitimité », se souvient Alexis Boutry. Alors que les clients demandent des produits finis avec un interlocuteur unique, Silence Home s’est développé pour proposer des rénovations complètes. Apprentis et salariés en CDI sont venus renforcer l’équipe, qui compte aujourd’hui une vingtaine de personnes.

Valoriser le potentiel de chacun

Depuis plusieurs années, le dirigeant développe un management basé sur la confiance et la valorisation des équipes, vues comme la plus grande richesse de l’entreprise. Les locaux de la rue de la Barge à Cusset comprennent des espaces de convivialité en intérieur et extérieur. « J’essaie vraiment de tirer parti du potentiel de chacun des membres de notre équipe. Nous multiplions les échanges pour nous appuyer sur les compétences de chacun. Nous partageons des moments pour souder l’équipe. Silence Home tire sa force et son savoir-faire de ces divers parcours. L’individualisme n’a pas de place ici, nous travaillons en groupe », s’enthousiasme Alexis Boutry.

C’est dans cet esprit que Silence-Home est passé à la semaine de 4 jours, du lundi au jeudi, pour des semaines de 36 heures. Une décision encouragée par de bons résultats en termes de
productivité et de fidélisation des collaborateurs. Toute l’équipe s’est aussi rassemblée autour d’un projet de marque fort, renforçant un ADN commun. Adaptabilité, exactitude, sérénité et
courtoisie sont les engagements clés de toute l’équipe. « Aujourd’hui, mais encore plus demain, la priorité sera donnée au bien-être au travail et à la valorisation de l’humain. La qualité de vie au travail est une priorité RH pour toutes les entreprises. Je veux aussi être heureux de ce que je fais et fier du manager que je suis, dans une communication bienveillante et positive », explique le dirigeant, qui encourage aussi la féminisation des métiers du bâtiment, avec deux femmes embauchées.

 

Les invités étaient nombreux lors de la soirée des 10 ans de l’entreprise

Venant de fêter ses 10 ans le 13 septembre dernier, l’entreprise a entamé sa mue numérique, avec un travail actif de communication qui valorise aussi les équipes et l’expertise de Silence-Home. Un film promotionnel impliquant tous les salariés a été tourné par des professionnels et une campagne d’affichage expose les services proposés. Des portraits des salariés sont également prévus pour les mettre en lumière sur les réseaux sociaux.

Sans aucun doute, Silence Home fait du bruit en cette année 2024.

 

Silence Home / Bat’Inov

55 Rue de la Barge, 03300 Cusset / 04 15 45 97 91

silence-home.fr

Voir la fiche de Silence Home dans l’annuaire économique

 


Rédaction Bénédicte Rollet, NOTA Bene, pour les carnets économiques de Vichy Economie.

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