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Renouveau réussi pour l’Ariane Hôtel de Vichy

Depuis quelques mois, l’Ariane Hôtel de Vichy a un nouveau propriétaire. Après une solide expérience en hôtellerie restauration, Guillaume Variot a en effet choisi Vichy pour diriger son premier établissement.

 

En plein cœur de la cité thermale, rue Beauparlant, l’Ariane Hôtel de Vichy affiche fièrement son nom entre charme d’antan et vent de modernité. Cette institution vichyssoise, qui a déjà vu passer tant de touristes et clients d’affaire, prend aujourd’hui un nouveau virage, sans pour autant oublier ce qui a fait sa force. Dès l’entrée, son nouveau propriétaire Guillaume Variot sait allier présence efficace mais discrète, accueil personnalisé et écoute sincère des clients. Depuis le mois d’avril, son professionnalisme à toute épreuve et son naturel avenant, font l’unanimité auprès des clients. Le jeune dirigeant de 32 ans, concrétise ici en effet, une belle expérience dans le métier.

Un dirigeant passionné et expérimenté

Dijonnais d’origine, Guillaume Variot part à Londres avec en poche un BTS gestion en hôtellerie et restauration. Comme beaucoup, il commence en bas de l’échelle comme commis, au sein du restaurant gastronomique Rabot estate 1745, avant de gravir les marches une à une : service en salle, barman et chef de bar. « Je venais en Angleterre pour apprendre l’anglais et j’avais envie de découvrir des choses et des gens nouveaux ». Cette première étape de travail à l’étranger se finissant, il regagne Dijon comme chef de rang dans un hôtel 4 étoiles. La suite du parcours se fait au gré des opportunités et des belles rencontres, pour des expériences et postes enrichissants : chef de rang chez Bocuse au Disney World d’Orlando, responsable de salle dans un restaurant gastronomique à San Francisco, chef de rang au Beaurivage Palace de Lausanne, postes à Montevideo en Uruguay… Pendant des années, l’envie de voyage de Guillaume Variot dicte ses choix de vie, avec la volonté forte de s’imprégner de nouvelles cultures. Il s’envole pour 6 mois en 2020 pour l’Australie, où il réalise plein de petits boulots eux aussi formateurs.

A son retour, il part travailler en Suisse. « En 2021, j’ai fait une rencontre déterminante, celle de François Baumann, un propriétaire de 4 hôtels notamment à Fribourg. J’ai dirigé 2 de ses restaurants d’hôtel, et son parcours humble, parti de rien, a été très inspirant pour moi. Je me suis dit qu’avec du travail tout était possible et l’idée de racheter et diriger mon propre hôtel a germé ». Avant cela il reprend la direction d’un premier hôtel-bureau sur Dijon et ensuite la direction d’un hôtel-restaurant tout en continuant ses recherches.

 

 

Un coup de cœur évident pour Vichy

Pendant 2 ans, Guillaume Variot sillonne alors la France et visite pas moins de 20 hôtels dans 15 villes différentes. Un peu lassé par cette perle rare qu’il ne trouve pas, il s’apprête à stopper ses recherches quand… « L’Ariane Hôtel et Vichy ont été un vrai coup de cœur. La ville a un très haut potentiel de croissance touristique et l’hôtel offrait tout ce que j’attendais : un cadre chaleureux et familial avec 14 chambres et peu de travaux, en plein cœur d’une ville dynamique, propre, apaisante et où on se sent bien. Même si la ville compte beaucoup d’hôtels, il y a de la place pour tout le monde. Vichy est sportive, touristique et également centre économique. C’était le moment de se lancer ! », explique le nouveau propriétaire depuis avril 2025.

Une petite structure chaleureuse

Guillaume Variot a conservé une grande partie de l’existant, bien entretenu, en insufflant sa touche personnelle entre objets chinés et décoration affirmée, qui sort de l’ordinaire. « Je ne voulais pas un intérieur qui ressemble à toutes les chaînes d’hôtellerie. Je veux proposer quelque chose d’atypique, chaleureux ou l’on se sent comme à la maison, avec des petits objets ou rien n’est coordonné, une âme dans le mobilier et l’ambiance… Je n’ai pas tout changé, car l’hôtel m’a plu comme il était et avait une très bonne base. J’ai néanmoins réalisé de travaux de peinture et du rachat de mobilier ». 14 chambres sont déjà proposées aux clients et deux studios autour d’un joli patio intérieur sont en cours d’aménagement, pour de futures locations en courte ou longue durée.

 

 

Pour cette première année d’activité, Guillaume Variot peut compter sur deux salariés pour l’entretien de l’hôtel, tandis qu’il assure la réception. Une place stratégique qu’il apprécie tout particulièrement. « Notre secteur d’activités peut parfois manquer de contact humain à l’heure des Airbnb où on ne croise plus personne ou des réservations sur internet. Je privilégie ici au contraire le temps, l’écoute et la relation humaine : petits mots et attentions personnalisés, services réactifs, valorisation et mise en lumière de l’équipe à mes côtés, suppression des supports digitaux au profit de conseils de proximité… ».

L’objectif affiché est de passer de 2 à 3 étoiles. Une étape qui semble tout à fait possible en suivant les commentaires très positifs d’une clientèle variée : famille jusqu’à 5 personnes, commerciaux, golfeurs, randonneurs, couples plus âgés… Le dirigeant va également travailler une identité de marque plus affirmée, avec une devanture refaite et une boutique d’accessoires au nom de l’hôtel.

 


Ariane Hôtel

46 rue Beauparlant, 03200 Vichy

04 70 97 42 06

arianehotel-vichy.com

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Renouveau enclenché pour EXCELL’ALU : MERIDIA et AluProd Auvergne

Julien Tantot a repris il y a quelques mois deux sociétés complémentaires : MERIDIA et Aluprod Auvergne, spécialisées dans la fabrication et l’installation de menuiseries en aluminium pour particuliers et professionnels. Basées sur la zone d’activités des Ancises II à Creuzier-le-Neuf, ces entreprises entrent dans une belle phase de développement.

Fondé en 1994 par Philippe Morignat, MERIDIA est spécialisé dans la fabrication et l’installation de vérandas et de menuiseries en aluminium et PVC pour les particuliers. L’équipe a toujours su réinventer son savoir-faire en développant des nouveautés suivant les tendances : portes et fenêtres, portails, volets roulants, pergolas, carports… En 2013, Philippe Morignat crée en parallèle, Aluprod Auvergne, une entité commerciale pour développer l’activité auprès des professionnels. Aluprod préfabrique ainsi des menuiseries aluminium : fenêtres, portes, coulissants, portails et vérandas,  à destination des artisans, architectes ou bureaux d’études. Des activités que connaît bien le vichyssois Julien Tantot, qui a mené une grande partie de sa carrière dans ce secteur.

 

 

Un nouveau dirigeant bien dans son élément

À 35 ans, le nouveau dirigeant affiche une expérience de 12 ans comme technico-commercial dans la vente de menuiseries pour les particuliers. Il a également été responsable des ventes sur le secteur Auvergne-Rhône-Alpes, pour le groupe américain Kawneer, fabricant de profils aluminium pour professionnels. Ce dernier étant le fournisseur de MERIDIA, il entend parler de la volonté de vente de son dirigeant.
Julien Tantot n’en est pas à sa première gestion d’entreprise, puisqu’il dirige déjà depuis 3 ans à Vichy la laverie automatique La Buanderie, ainsi que L&J INVEST, spécialisé dans l’investissement immobilier. En quête d’une entreprise à reprendre, il s’entoure de spécialistes de la cession /acquisition comme Louis Thivat, expert indépendant ou France Soulier pour le Haut de bilan, via le Crédit Agricole Clermont-Ferrand. « Les deux activités étaient très saines, avec une belle perspective de développement. Pour réaliser une fabrication complète des produits, les ateliers disposent de matériel de pointe. Je connais peu de PME aussi bien équipées. Ce fut décisif dans mon choix de reprise, puisque de nombreux investissements, y compris dans les locaux, avaient déjà été réalisés », précise Julien Tantot. Un an après sa première rencontre avec le cédant, il reprend donc deux sociétés complémentaires et une équipe de 10 salariés, qu’il a réuni sous un nouveau nom de groupe : EXCELL’ALU.

 

 

Des spécialistes du sur-mesure et des demandes complexes

« Notre savoir-faire et notre réactivité font de nous le partenaire idéal pour les projets complexes, avec un accompagnement client sur mesure », insiste le dirigeant, qui aime particulièrement trouver la solution à laquelle personne n’avait pensé. Grâce à une équipe de spécialistes aguerris et de jeunes recrues bien encadrées, les deux entités avancent sereinement vers demain, répondant aussi bien aux demandes des particuliers que les partenaires, architectes ou artisans.

Julien Tantot souhaite continuer de pérenniser l’activité de vente aux particuliers, avec la conception de nouveaux produits comme les poolhouses et gazebos, des espaces de vie extérieurs très demandés, qui peuvent abriter cuisines d’été, salon de jardin ou spa.

L’heure est aussi au développement d’Aluprod Auvergne plus en sommeil ces dernières années : « Aujourd’hui, Aluprod Auvergne représente seulement 5 % du CA. L’objectif est de rééquilibrer les activités pour arriver à 60 % et 40 %, en proposant aux professionnels des fabrications de menuiseries prêtes à poser. Dans les développements à venir, j’aimerais également développer une activité de pliage pour artisans, peu courante en local » annonce le dirigeant. L’ambition est aussi de passer d’un CA de 1,450 million d’euros en 2024 à 2 millions d’euros d’ici à trois ans, encouragée par les très bons retours de ce début de reprise et la renommée affirmée des deux sociétés.

 

Meridia et Aluprod Auvergne sont installées sur la zone des Ancises 2 (photo CProd 03)

 

EXCELL’ALU (MERIDIA et Aluprod Auvergne)

ZAC Les Ancises 2 – 3 rue des Morlattes – Creuzier-le-Neuf
04 70 31 02 17

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Rédaction Bénédicte Rollet, NOTA Bene, pour les carnets économiques de Vichy Économie.

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Grange Métallerie Serrurerie affirme son savoir-faire

Reprise en 2022 par Stéphane Boudal, l’entreprise Grange Métallerie Serrurerie, basée à Bellerive-sur-Allier, continue de développer le savoir-faire de ses artisans.

Dans le paysage économique vichyssois, le nom de Grange est bien connu. Une renommée qu’a façonnée Paul Grange, métallier et plombier de formation, qui a fondé son entreprise en 1967, réunissant initialement les deux activités. Depuis, elles ont été scindées en deux entreprises par ses enfants. En 2000, c’est son fils Michel qui reprend ainsi l’activité métallerie-serrurerie, sur deux sites à Bellerive-sur-Allier et Olliergues, près d’Ambert dans le Puy-de-Dôme.

Un savoir-faire diversifié

Une vingtaine de salariés et un bureau d’études interne, y travaillent le métal, l’acier, l’aluminium ou l’inox autour des métiers de la métallerie et de la serrurerie. Une activité qui réunit de nombreux savoir-faire et techniques : dépannage serrurerie (serrures de porte, volets roulants, ferme-portes, paumelles (axe de porte), etc..), équipements de protection de machines, ergonomie au poste de travail, mobilier inox et divers équipements sur mesure, garde-corps, barrières, portails et portillons, etc… Des fermetures aluminium et acier sont aussi conçues et posées par les équipes, principalement pour les professionnels. Grange métallerie-serrurerie réalise également de petites charpentes métalliques destinées au clos couverts et assure un gros service de dépannage sur les volets roulants et serrures, pour professionnels et particuliers. Au moment de prendre sa retraite, Michel Grange a cherché un repreneur et a choisi le projet de Stéphane Boudal.

 

 

Un nouveau dirigeant engagé

Ingénieur arts et métiers, Stéphane Boudal a travaillé pendant 20 ans dans le secteur des ascenseurs. Conception, dépannage technique, chargé d’affaires grands comptes, manager, directeur d’agence et de région, il a évolué sur de nombreux postes et a voyagé entre Paris, la Côte d’Azur, la Drôme, l’Isère ou Lyon. Mais à 50 ans, à l’occasion d’une rupture négociée, il vit une période de chômage: « J’ai bien évidemment été éprouvé par la situation, mais ce fut aussi un temps de réflexion positive, une opportunité de définir ce que je voulais vraiment faire. Grâce à une introspection et un accompagnement par un cabinet d’outplacement, l’idée d’une reprise ou création d’entreprise s’est imposée comme une évidence ».

Stéphane Boudal se rapproche alors de l’association du CRA (Cédants et Repreneurs d’Affaires), notamment pour de la formation très complète qu’elle propose pour savoir comment aborder cette aventure entrepreneuriale. « Ce fut très éclairant, tout comme la mise en relation avec des cédants. Le premier dossier que j’ai ouvert, c’était Grange… » se souvient le dirigeant, qui voulait une structure déjà établie et à l’échelle d’une PME, afin de pouvoir déléguer des missions et s’appuyer sur une équipe.

 

 

Véritable spécialiste du mouton à 5 pattes, l’entreprise a su valoriser ses atouts auprès du repreneur : savoir-faire et fidélité des équipes, bureau d’études en co-construction de projets sur-mesure, solutions techniques innovantes, réactivité des équipes, belle santé financière, des carnets de commandes remplis et une structure solide… « Dès le premier rendez-vous, j’ai su que ce serait cette entreprise et pas une autre. On a vécu une belle rencontre réciproque avec Michel Grange et il a compris que je m’engagerai autant que lui pour ce qu’il avait construit ! Nous partageons les mêmes ambitions et notre façon de voir le management et la relation commerciale. Après une transition accompagnée, j’opère donc une évolution dans la continuité » précise-t-il avec deux ans de recul sur son rôle de dirigeant.

Pérenniser l’activité

Depuis son arrivée, Stéphane Boudal a continué à développer l’activité, tout en travaillant sur le bien-être de ses collaborateurs, via notamment l’aménagement des postes de travail et le recrutement. Face au désamour pour les métiers techniques et manuels, le chef d’entreprise favorise l’apprentissage et l’accompagnement des jeunes par des experts. « Nos collaborateurs ont en moyenne 15 ans d’ancienneté au sein de l’entreprise, ce qui est un bon marqueur global de la qualité de vie au travail. Ces personnes très qualifiées sont précieuses pour transmettre leur savoir. Le seul frein aujourd’hui à notre développement, c’est de trouver des gens. Nos critères de recrutement sont simples : avoir envie de travailler, être curieux dans tous les domaines techniques et aimer se lancer des défis, car ici on nous demande souvent de faire rentrer un carré dans un rond ! Ensuite, mon rôle est de faire en sorte que nous échangions tous avec bienveillance, pour que chacun se sente bien ».

 

Stéphane Boudal, à gauche, avec son équipe

 

Grange Métallerie Serrurerie développe aussi son service dépannage aux professionnels, entreprises, syndics ou habitat social, tout en restant ouverts à de nouveaux domaines d’activité et à de nouvelles compétences techniques. L’entreprise compte parmi ses clients de grands comptes fidèles, mais également de nombreuses missions ponctuelles favorisées par un bouche-à-oreille très positif. « Nous ne voulons pas devenir une multinationale, mais faire aussi bien qu’avant et maintenir, voire développer nos parts de marchés. Tout ça en préservant notre savoir-faire, notamment en pièces uniques co-construites avec nos clients, ce qui est notre marque de fabrique. Notre ambition est d’être connu et reconnu comme créateur de solutions pour des clients exigeants », explique Stéphane Boudal.

 

Grange Métallerie Serrurerie

42 rue de Navarre – Bellerive-sur-Allier

04 70 32 42 58

contact@grange-ms.com

grange-metallerie-serrurerie.com

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Rédaction Bénédicte Rollet, NOTA Bene, pour les carnets économiques de Vichy Economie

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Reprise du Lutèce, une nouvelle histoire écrite à 4 mains

Véritable institution vichyssoise depuis plus de 50 ans, la brasserie Le Lutèce est un rendez-vous culinaire et de détente incontournable pour beaucoup d’habitants ou de touristes. Repris par Julian Torrès et Walid Yassine, ce haut lieu se réinvente avec gourmandise, sans perdre son identité chaleureuse.

Après le service, Julian Torrès et Walid Yassine aiment échanger avec leur équipe autour d’un café. Si le ton est souvent sérieux, les éclats de rires partagés ne trompent pas ; ces deux-là savent apporter une bonne humeur communicative autour d’eux. « Nous sommes amis d’enfance, on s’est rencontrés au collège des Célestins et malgré mon départ pour Lyon en famille, on ne s’est jamais vraiment quittés », confie Julian, dont les parents tenaient un dépôt vente à Cusset dans les années 90. Walid a lui grandi au sein du restaurant libanais de ses parents à Vichy, avant de faire une belle carrière comme conseiller clientèle ou chargé d’affaires dans le milieu bancaire. « On a eu envie de trouver un projet à vivre en commun, avec pour objectif d’avoir une belle adrénaline et de se faire plaisir au quotidien », complète Walid.

 

 

L’expérience militaire et de manager expérimenté de Julian, alliée au savoir-faire en gestion de Walid se sont parfaitement complétés. La restauration s’est ensuite imposée en évidence pour ces deux gourmets, qui aiment la convivialité et réunir les gens. « L’emplacement, la superficie, la renommée, le défi à relever, Le Lutèce cochait toutes les cases pour notre reprise en commun que l’on voulait absolument chez nous, à Vichy », expliquent les deux co-gérants, soutenus dans leurs démarches par Initiative Allier et Vichy Économie.
Les deux hommes ont également beaucoup investi dans la rénovation de l’immeuble au-dessus de la brasserie. « Nous avons gardé les 3 locataires et nous avons 7 logements en courte durée, pour des touristes essentiellement ».

 

 

Entre brasserie et bistronomie : le goût et la qualité avant tout

À la tête d’une équipe de 10 personnes, le duo a su se répartir les missions en complémentarité. Walid Yassine gère plus spécialement les achats, la relation fournisseurs et la partie gestion, Julian Torrès le management, avec une vision globale sur les menus. Si l’esprit brasserie aux généreux plats traditionnels perdure, l’équipe a réalisé dernièrement une carte plus travaillée et plus élaborée, en intégrant plus de viande et de poisson sur leurs plats.

Crème glacée à la pastille du bassin de Vichy de chez Moinet, poissons de chez Auvergne Marée, fromages de la Société Laitière de Vichy, cave réalisée par Franck Naudot, Le Lutèce favorise les partenariats locaux de qualité et les meilleurs produits pour fidéliser une clientèle exigeante.  Les pâtisseries et gâteaux maison, comme les financiers, cookies ou brownies sont aussi désormais servis en journée autour d’une possible boisson chaude ou froide.

 

Un clin d’œil à la pastille de Vichy, à l’occasion du bicentenaire : Feuillantine pralinée, surmontée d’une mousse au chocolat à la fève de tonka et ganache chocolat blanc, sublimé par une plaque au chocolat noir estampillée Lutèce

 

Esprit d’équipe

Pour mener au mieux cette nouvelle activité, Julian Torrès a également fait le choix de passer son CAP cuisine. « Pour accompagner les équipes et gérer de 90 à 200 couverts par jour, j’ai besoin de comprendre leur langage et leurs problématiques. Ce CAP m’aide à m’investir encore plus auprès de nos collaborateurs. »

Un management que les deux hommes veulent inscrire dans l’échange, la bienveillance et la transmission, pour fidéliser des équipes heureuses de travailler ensemble. Les co-gérants insistent aussi sur la qualité de service et l’importance de la relation humaine : « On veut que nos clients prennent le temps d’un moment partagé, en leur offrant la possibilité de réapprendre le goût des bonnes choses. Des viandes de qualité, des cuissons qui préservent les goûts, des recettes équilibrées qui n’excluent pas la gourmandise et quelques écarts réconfortants ».

Motivés par l’envie de mener ce métier et le plaisir de travailler ensemble, les deux amis se disent heureux de cette reprise, insufflant un beau vent de nouveautés sur Le Lutèce, prêt à se réinventer.

 

Lutèce Vichy

3 Rue de Paris, 03200 Vichy

lutece-vichy.fr

lutece.vichy@gmail.com

 


Rédaction Bénédicte Rollet, NOTA Bene, pour les carnets économiques de Vichy Économie.

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Maison Decoret, la délicieuse histoire continue…

Depuis près de 30 ans, la Maison Decoret tisse une savoureuse histoire de passion, puisant sa force du riche terroir vichyssois et de sa Montagne Bourbonnaise. Martine et Jacques Decoret y ont construit progressivement une institution du bon goût, qui a toujours su se renouveler. Aujourd’hui, c’est dans la transmission que se poursuit l’aventure, aux côtés de leurs fils et chefs, Alexis et Antoine, qui écrivent déjà la prochaine page de la saga familiale.

C’est entre deux services que le bouillonnant chef Decoret nous reçoit, alors que les derniers clients du midi savourent une part de flan au thym, autour d’un café. Un flan au thym, qui fleure bon cette Montagne Bourbonnaise, terre de liens des maitres des lieux. Cette recette mythique a été popularisée par le restaurant du Relais Fleuri à Molles, étoilé par le Guide Michelin dans les années 60. « Je suis originaire de Saint-Pierre Laval, ma femme d’Arfeuilles et nous nous sommes rencontrés au lycée Abel Boisselier de Cusset, en formation cuisine. Martine a fait un de ces premiers stages au Relais Fleuri. Moi, je garde un fort souvenir d’enfance de la cueillette du serpolet, le thym sauvage de chez nous. Cette Montagne Bourbonnaise avec ses odeurs, ses paysages, ses racines paysannes et son caractère bien trempé font partie de nous et de mon identité culinaire. Nous aimons faire découvrir des bouts de ces souvenirs et traditions à nos clients » insiste avec émotion et tendresse Jacques Decoret.

 

 

Un parcours d’excellence

Mais le couple a fait un sacré chemin depuis sa formation à Cusset. C’est d’abord en Suisse qu’il fait ses premières armes à Lausanne, Genève et Nyon. De retour en France dans les années 1990, ils rejoignent de grandes maisons, Martine en salle et service, Jacques en cuisine. Maison Troisgros à Roanne, la Côte Saint Jacques à Joigny, le Moulin d’Abbaye à Brantôme, sous-chef à Paris pour L’Arpège d’Alain Passard, puis le restaurant Régis Marcon où Jacques devient chef de l’Auberge des Cimes à Saint-Bonnet-le-Froid. Martine excelle aussi, en salle et réception, auprès de la famille Marcon. En 1996, Jacques Decoret décroche, à force de travail, l’une des plus belles distinctions françaises, le titre de Meilleur Ouvrier de France, MOF. Une épuisante consécration. « C’est un métier extrêmement difficile, fait de sacrifices notamment pour la vie de famille. Alexis est né pendant que j’étais à Paris, je faisais des allers-retours pour le voir. Un jour, on en a eu marre. L’envie de travailler ensemble et à notre compte s’est imposée » confie le chef vichyssois. Si le projet initial était d’ouvrir une auberge en Montagne Bourbonnaise, c’est à Vichy que le couple s’installe finalement en 1998.

 

 

À deux, nous sommes plus forts

Dès ses débuts, Jacques Decoret fait bouger les lignes. Pas dans la simple ambition de se faire remarquer, mais parce que le chef ne rentre pas dans un moule attendu. « La vérité, c’est qu’on débutait, avec pas beaucoup de moyen et qu’on vient d’une terre où on fait bon avec peu ». Alors le chef, soutenu par son épouse, bouscule les codes, expérimente et innove pour coller à ses envies et son besoin de nouveautés. Il travaille notamment des produits simples comme la sardine, le marron grillé ou le pied de cochon, une chose impensable dans le milieu gastronomique à cette époque. Le cuisinier curieux rencontre aussi des chimistes pour mieux pouvoir jouer avec la cuisine. « On ne savait pas dans quelle case me classer, alors on a dit que je faisais de la cuisine moléculaire. Ça a attiré les médias et la lumière sur moi, mais on avait juste envie d’essayer des choses nouvelles et de proposer des sources d’émerveillement à nos clients, avec des jeux de textures différents. On a été les premiers aussi, par exemple, à servir des aliments dans du papier journal, parce que ce n’était pas cher et que ça racontait une histoire. Pour nous, la cuisine doit être évocatrice de souvenirs et d’émotions, en partant toujours de bons produits. »

 

 

Jamais loin et veillant avec assurance, aussi sur les menus, Martine offre surtout son expertise aiguisée pour créer l’écrin, magnifiant l‘excellence en cuisine. Ensemble, ils obtiennent une étoile au guide Michelin en 2000, récompense d’un travail acharné. En 2008, ils rachètent et rénovent un chalet Second Empire à deux pas de l’Opéra et réalisent un rêve, en créant la Maison Decoret, réunissant le restaurant et un petit hôtel 4 étoiles et Relais Châteaux. Entre modernité et charme d’antan, ils ont imaginé un lieu où l’on peut savourer l’art de vivre à la française, avec mise à l’honneur de la gastronomie régionale. « On parle toujours du chef, mais sans Martine rien n’aurait fonctionné. Elle est notre pilier et l’âme de cette maison, on lui doit énormément » martèle avec force Jacques Decoret.

 

Maison Decoret propose 5 chambres avec un univers différent avec son hôtel Relais et Châteaux

 

Une nouvelle cuisine à 6 mains

Depuis 5 ans, le duo s’est transformé en trio, avec l’arrivée d’Alexis, 31 ans, auprès de son père. Loin d’être un débutant, ce cuisinier a été formé par les grands noms Français comme Troisgros à Roanne. Il y a plus d’un an, Martine et Jacques ont également reçu dans leur boite aux lettres un CV pour un poste de chef pâtissier. Leur fils Antoine, 27 ans, passé notamment par Lenôtre à Paris. « On ne voulait pas que nos enfants soient dans ce métier si dur, mais voilà, ils aiment ça. Seule notre fille Agathe semble résister, mais elle est encore jeune », confient les parents. Travaillant aujourd’hui à 4, en plus d’une solide équipe en salle et en cuisine, la famille Decoret apprend à composer avec chacun de ses membres. « Les décisions sont plus longues à prendre, plus animées. Jacques apprend à faire des compromis et à leur laisser de plus en plus de libertés. On sensibilise nos fils à écouter une autre génération », s’amuse Martine, qui doit trouver le juste équilibre, à la fois, mère, femme et cheffe d’entreprise. À l’aube des 60 ans, l’heure de la transmission tinte doucement aux oreilles du chef, mais comment clore un tel chapitre et laisser la main ?

 

 

Transmission, une étape complexe

« Sur les CV, mes fils ont tout bon et je connais leurs compétences, mais lorsqu’on a tout créé, il est difficile de s’effacer totalement et d’arrêter. C’est notre Maison et si nous sommes très heureux qu’ils reprennent le flambeau, il faut aussi apprendre à lâcher, ce n’est pas évident…J’ai envie de le faire en douceur et qu’ils continuent de faire appel à notre expérience » avoue honnêtement Jacques Decoret. Sans date de reprise précise, les fils continuent donc de se faire des prénoms, entre respect des traditions et nouvelles touches culinaires.

« Oui c’est vrai qu’il faut trouver sa place et on veut le faire progressivement. On gagne chaque jour en affirmation de notre identité, et notre père nous écoute de plus en plus. Notre mère aide beaucoup à cette transmission. On a tous les deux l’ADN Decoret en nous, ça aide » explique Antoine, qui avait déjà initié le projet de glacier de la Maison. « Je vois bien que je réfléchis comme mon père, nous sommes alignés en cuisine autour des mêmes valeurs de qualité, mais avec de belles différences à défendre, comme l’acidité que j’aime particulièrement. On ne veut pas tout révolutionner, mais apporter notre touche », complète Alexis. Les deux chefs à la solide expérience ne sont pas là par hasard, mais continuent leur apprentissage, en famille, avec humilité. « On aura toujours besoin de nos parents et de discussions constructives pour avoir leur avis ».

Toujours sur la transmission, Maison Decoret organise vendredi 4 avril à 20h Pères & Fils, Un moment unique de transmission culinaire et viticole.
Le chef Jacques Decoret et le vigneron Denis Barbara, qui ont tracé leur route ensemble, passent aujourd’hui le flambeau à leurs fils. Une histoire de transmission, de passion et d’héritage, racontée à travers un menu d’exception.

 

 

La suite ? Jacques et Martine ne sont pas encore partis, mais ils ont déjà pas mal de projets en tête. Des envies d’affaire plus petite et plus sucrée, qui pourrait bien voir le jour dans cette Montagne Bourbonnaise qu’ils aiment tant…

 

Maison Decoret – 15 Rue du Parc 03200 Vichy

maisondecoret.com

contact@maisondecoret.com

Voir la fiche de la Maison Decoret sur l’annuaire économique

 


Rédaction Bénédicte Rollet, NOTA Bene, pour les carnets économiques de Vichy Economie

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Le Laboratoire Laurent Dupré investit dans l’innovation

Depuis bientôt 15 ans, Laurent Dupré dirige une dynamique équipe de prothésistes dentaires, installée depuis 2016 au sein du Bioparc à Hauterive. Une activité en plein essor, qui demande des investissements d’innovation réguliers, mais aussi d’attirer de nouveaux professionnels formés, dans une branche à forts débouchés de recrutement.

Dans les locaux du Laboratoire Laurent Dupré, l’ambiance est aussi fourmillante que studieuse. 17 prothésistes dentaires œuvrent, lunettes sur le nez, à façonner avec minutie gouttières, prothèses amovibles, bridges, implants ou autres couronnes dentaires pour une vingtaine de dentistes auvergnats. Un travail d’artisan, qui s’associe à de la haute technologie. Ce métier, Laurent Dupré l’exerce avec passion depuis les années 90, après un brevet de technicien et un brevet de maitrise en alternance. « J’ai travaillé 14 ans au sein d’un laboratoire proche de Vichy. Ne pouvant plus évoluer dans mon métier en tant que salarié, j’ai eu envie de créer mon laboratoire. Nous travaillons en bonne intelligence avec nos confrères, car avec 170 dentistes seulement dans l’Allier, il y a de la place pour tout le monde », explique Laurent Dupré, qui a débuté modestement à Bellerive en 2011, dans un ancien local de prothèse dentaire. Depuis 2016, l’activité se développe fortement au sein du Bioparc.

 

 

Un métier entre artisanat et technologie

Les actuels 17 salariés sont tous des prothésistes dentaires diplômés, détenteurs de bac professionnel, BTS ou BTMS propres à cette profession très réglementée. Un métier d’avenir à fort potentiel de recrutement, mais qui est difficile d’accès dans la région. « Jusqu’il y a peu de temps, les BTS étaient uniquement implantés à Montpellier ou Paris, ce qui est un vrai frein pour certains jeunes, qui ne souhaitent pas ou ne peuvent pas faire des études loin de chez eux. Un BTMS en alternance s’est récemment ouvert à Clermont-Ferrand à l’Institut des métiers, ce qui va sûrement faciliter nos recrutements. Les choses évoluent dans le bon sens, notamment grâce à l’attrait pour les technologies et le numérique que nous utilisons quotidiennement. Nous n’avons jamais eu autant de demandes de stages, même en collège pour découvrir nos métiers », explique le chef d’entreprise.

 

 

L’activité se joue ainsi presque toujours à flux tendu, afin de réaliser les prothèses au plus vite, entre deux rendez-vous chez son dentiste, client direct des laboratoires. Minutie, rigueur, patience, curiosité et esprit artistique sont les qualités attendues dans ce métier multifacettes, qui demande 10 ans d’expérience en moyenne, avant une maitrise complète. Les prothésistes ont dû également faire grandement évoluer leurs compétences ces dernières années. « Avant on sculptait, aujourd’hui on personnalise et on peaufine le travail de machines très performantes. Le métier de céramiste par exemple est en perte de vitesse, face aux nouveaux matériaux utilisés », complète Laurent Dupré. Toute l’équipe dispose d’une base de maitrise généraliste, puis chaque professionnel se spécialise naturellement vers un type de prothèse, une matière ou un type de finition : implant titane, prothèse de test en cire, résine ou chrome cobalt… L’équipe design s’est, elle aussi, étoffée au fil des années, en première étape clé de la fabrication.

Investir dans l’innovation

Il y a quelques semaines, le laboratoire Laurent Dupré s’est doté d’une machine d’impression 3D réalisant des prothèses de chrome et cobalt, pour un précieux gain de temps et de précision de travail. Une première en Auvergne !

 

 

« Peu de laboratoires maitrisent toute la fabrication de A à Z comme nous aujourd’hui. Nous allons aussi gagner de précieux jours de réactivité dans la finalisation de nos produits, avec une livraison de nuit », complète le dirigeant.

« Cette forte tendance à la numérisation nous pousse à de gros investissements et à des temps de formation importants autour des machines et logiciels. Mais au final, c’est toujours la main humaine et notre expérience qui font la différence et contrôlent la qualité des produits » insiste Laurent Dupré, défendant le savoir-faire de ses équipes.

L’activité représente  3 gammes différentes : l ‘entrée de gamme, le milieu de gamme, le haut de gamme et  reste globalement stable d’une année sur l’autre malgré un contexte économique délicat.

« Diriger une entreprise comme celle-ci demande évidemment beaucoup de temps personnel et de prises de risque, mais l’aventure est belle, portée par une solide équipe d’experts » conclut Laurent Dupré, qui espère désormais voir de nouveaux professionnels aussi passionnés, arriver sur ce marché porteur.

 

Laboratoire Laurent Dupré

ZAC Bioparc – Rue Maurice Arnal, 03270 Hauterive

04 70 90 96 01

laurent.dupre03@orange.fr

laboratoiredupre.fr

Voir la fiche du  Laboratoire Laurent Dupré dans l’annuaire économique

 


Rédaction Bénédicte Rollet, NOTA Bene, pour les carnets économiques de Vichy Économie

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Les Suites de l’Opéra diversifient l’offre d’hébergements de Vichy

Portée par son fort développement touristique, la ville de Vichy est le théâtre de nombreuses ouvertures d’hébergement. Parmi cette offre grandissante, les « Suites de l’Opéra » proposent cinq suites et un gîte haut de gamme, dans un ancien hôtel particulier au charme intemporel. Un nouveau projet de vie pour ses propriétaires tombés sous le charme de la cité thermale, Françoise et Marc Bouiller.

D’abord discret, derrière l’imposant monument aux morts du square du général Leclerc, le grand hôtel particulier des « Suites de l’Opéra », se dévoile aux regards curieux. On y devine un lieu chargé d’Histoire, à deux pas de l’opéra… Construit à la fin du 18ᵉ siècle et rénové par l’architecte Antoine Percilly en 1910 et 1926, ce petit bijou offre 700 m² cachés derrière une façade classée. « Cet hôtel particulier a été créé en 1750 pour un maître batelier, armateur local. On a retrouvé des anneaux de stockage au sous-sol. Nous avons aussi la chance d’avoir conservé le plan du système de chauffage de l’architecte Percilly » explique avec enthousiasme, Marc Bouiller, le maître des lieux. Tour à tour baptisé « Hôtel d’Espagne », « Hôtel de France » ou servant d’hôpital de campagne pendant la Seconde Guerre mondiale, le lieu affiche principalement une décoration de style art nouveau et art déco avec ses vitraux de Francis Chigot ou Emile Soccard, tout en s’inspirant du 18ᵉ siècle avec des boiseries et des moulures.

 

Le choix d’une deuxième vie à Vichy

Un lieu d’exception, qui a séduit les actuels propriétaires au point d’acter une nouvelle vie à Vichy. Après une riche carrière professionnelle dans l’industrie pharmaceutique, entre Suisse, Pologne et États-Unis, Marc Bouiller, toujours consultant dans cette filière, gère aujourd’hui les chambres d’hôtes. Son épouse Françoise, tout aussi engagée dans le projet, a repris une pharmacie à quelques pas d’ici.

Depuis 2022, le couple a beaucoup investi en temps et financièrement, pour rénover les lieux, sains mais dégradés à leur arrivée. Tous deux ont souhaité, en lien avec l’architecte des Bâtiments de France, conserver l’esthétique unique en perpétuant le savoir-faire artisanal et artistique. En plus des artisans locaux en BTP, ils ont fait appel au graffeur Renaud Sauzède pour une étonnante fresque géante sur le sol du troisième étage, à la vitrailliste Valérie Vieu ou à l’ébéniste Jean-Marie Anglade, pour des pièces uniques de mobilier.

Les œuvres d’art contemporain et le mobilier exclusif, ont aussi une place choisie au centre des pièces de vie ou des chambres. Les tableaux des années 1920-1930 d’André Derain côtoient ainsi désormais les créations d’artistes contemporains. « Nous souhaitons offrir à nos visiteurs une expérience artistique et sensorielle, où chaque détail raconte une histoire. Notre rénovation et la décoration conduisent nos visiteurs à un voyage temporel au début du 20ᵉ siècle, entre histoire et modernité ». Cinq suites et un grand appartement, mêlant charme d’antan et design moderne, sont ainsi ouverts pour un service de chambres d’hôtes haut de gamme.

 

 

Un service haut de gamme pour les particuliers et professionnels

Les Suites de l’Opéra peuvent accueillir, en chambres, 15 personnes au sein de cinq suites et un vaste gîte au dernier étage. 4 des 5 suites, élégantes et raffinées, disposent de cuisine pour une autonomie totale et un confort élégant avec bureau. La suite nichée dans une tour ronde s’est même offert une extension pour sa salle de bain et propose un jacuzzi sur terrasse. Le gîte, occupant le dernier étage, dispose lui d’une piste de danse et d’une vue vitrée sur tous les étages. Le couple s’est également entouré de prestataires locaux pour le petit-déjeuner, les prestations de ménage et de conciergerie et d’un web designer pour promouvoir le lieu sur les réseaux sociaux.

Pour les professionnels, un espace de réception de 120 m² s’associe à une salle de séminaire de 20 personnes avec wifi, écran et grande table de travail. Une clientèle professionnelle en développement, qui vient chercher le calme et le charme de ce lieu atypique, propice aux temps de travail et de détente. « Nous sommes très heureux de nos débuts. Voir les gens heureux de leur séjour est très gratifiant. Tous disent avoir aimé l’expérience et l’émotion transmise par les lieux. Nous avons hébergé beaucoup d’étrangers cet été, mais aussi accueilli des évènements d’entreprises, comme la réunion de la fédération européenne de triathlon. Toute la demeure semble aussi prisée pour des tournages de cinéma ou shooting photo. Son décor historique préservé, le calme de son environnement et son éclairage naturel sont très appréciés. L’affaire Bojarski, de Jean-Paul Salomé y sera en partie tournée en février », précise Marc Bouiller. Une excellence globale qui a permis à ce nouvel établissement d’être labellisé « Bienvenue au château », réunissant une centaine de châteaux, belles demeures et hôtels particuliers en France. Un réseau de partenaires, qui génère une émulation positive et constructive pour le lieu et ses propriétaires.

Dans les développements à venir, les Suites de l’Opéra doivent accueillir, fin 2025, un couloir de nage et un spa pour parfaire l’expérience client, ainsi qu’un concept store avec des pièces originales à vendre et exposées dans les chambres et espaces communs. « Nous aimerions aussi que le lieu vive et vibre en lien avec les artistes locaux, pourquoi pas autour de concerts en lien avec le Conservatoire de musique », annoncent les dirigeants en quête de nouveautés et d’une identité unique. Une demeure au riche passé, qui refuse d’être fossilisée et croise les lignes entre hier et demain.

www.lessuitesdelopera.com

Voir les Suites de l’Opéra sur l’annuaire économique en ligne

 


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CLICOPRO, l’outil malin pour répondre aux besoins ponctuels de professionnels

Après une riche vie professionnelle, notamment dans le BTP, Jacky Rialland vient d’imaginer une solution inspirée de son expérience : la première application mobile pour les besoins de main-d’œuvre professionnelle. CLICOPRO, c’est son nom, est une plateforme intuitive, permettant la mise en relation réactive des travailleurs actifs en recherche de missions ponctuelles, avec des entreprises ayant un besoin de renfort professionnel.

Jacky Rialland est un jeune retraité, qui a choisi de continuer d’œuvrer pour l’intérêt collectif. Boulanger, aide-géomètre, radiologue en sidérurgie, il a, au gré des années, appris de plusieurs métiers et secteurs d’activité. À l’aube de ses 30 ans, il choisit de se former à la direction et gestion commerciale avant de créer l’entreprise qu’il dirigera pendant 28 ans, Allier Stores et fermetures, basée à Charmeil. Après avoir confié les rênes de sa société à sa fille Laura, il a du mal à trouver sa place dans une retraite pourtant bien méritée. « Je me sens trop jeune pour être vieux. J’ai besoin de garder ce lien social que j’adore et de transmettre mon expérience. C’est de là qu’est née l’envie de creuser un constat que j’ai longtemps fait dans mon quotidien professionnel : la difficulté à trouver rapidement des renforts qualifiés pour des missions ponctuelles », explique celui qui a vite repris le chemin de la vie active.

Une mise en relation facilitée entre professionnels

Alors que bien souvent les personnes les mieux placées pour donner un coup de main, sont nos confrères, les entreprises ont du mal, en France, à demander de l’aide, dans une culture qui voit l’autre comme un concurrent et non comme un possible partenaire. Actuellement, dans tous les secteurs et métiers, les entreprises connaissent pourtant des périodes inégales entre surcharge de travail et baisse d’activité. Mais toutes ont en point commun de vraies difficultés à trouver rapidement des candidats qualifiés, prêts à s’engager sur des missions ponctuelles. Du temps de recherche, qui impacte les plannings, l’équipe et le chiffre d’affaires. Et puis de leurs côtés, de nombreux travailleurs indépendants, salariés ou confrères peuvent parfois avoir du temps pour assumer des missions. Des disponibilités recensées sur aucune plateforme d’emploi, et donc sans possibilité de les identifier. « C’est là que l’entraide entre professionnels devient intéressante, puisqu’elle permet de tenir les objectifs, de maintenir son chiffre d’affaires et de pallier la difficulté et la lenteur des recrutements », martèle Jacky Rialland.

Ce dernier a confié son idée à son fils Tony Rialland, co-dirigeant de l’entreprise de communication cussétoise Tuka et son équipe.

 

 

Un outil simple et rapide

Ensemble, ils ont imaginé une application simple, rapide et efficace pour favoriser la mise en relation entre ceux qui ont besoin et ceux qui ont du temps. « J’avais les ingrédients, ils ont réalisé la bonne recette » s’amuse Jacky Rialland. Et le résultat est en effet aussi simple qu’intuitif. Après une inscription gratuite avec vos coordonnées, soit vous allez du côté « J’ai besoin » ou « Je dispose » et CLICOPRO permet une mise en contact directe, sans intermédiaire 7j/7 et 24h/24.

Le modèle économique repose sur un système d’abonnement mensuel résiliable à tout moment (- de 20 euros), pour avoir accès aux contacts de profils qualifiés, générés par des algorithmes performants. « Nous ne sommes pas une agence d’intérim ou un bureau de recrutement, nous ne gérons pas l’après ou les modalités du contrat, seulement la mise en relation » insiste le créateur. 180 métiers sont déjà accessibles sur la plateforme au niveau national, et si celui que vous recherchez n’est pas présent, votre saisie l’enregistrera pour l’intégrer à la liste et effectuer une recherche.

« C’est le premier de ce genre en France et on croit que ça peut vraiment faire changer les choses » se félicite Jacky, qui avoue avoir aussi beaucoup aimé travailler sur ce projet avec son fils Tony. Professions du bâtiment, de la logistique, du soin à la personne, de la sécurité, de l’hôtellerie-restauration, artisans, profession libérale (sage-femme…) tout le monde peut en effet avoir besoin d’un précieux coup de main.

De belles perspectives à venir

Après plus d’un an de travail et des versions de tests concluantes, CLICOPRO arrive sur toutes les plateformes de téléchargement, avec l’ambition de faciliter la vie des professionnels. La marque a été déposée à l’INPI pour protéger cette innovation. Dans les prochaines étapes de développement, Jacky Rialland souhaite élargir l’offre aux retraités, qui peuvent eux aussi apporter une riche expérience et force d’action aux entreprises près de chez eux. « Comme beaucoup, j’ai pris une sacrée claque lors de ma retraite. Nous sommes beaucoup à avoir envie de continuer à ce que notre vie bouge, mais les séniors et retraités ne vont pas taper d’eux-mêmes aux portes des entreprises et ils ne sont pas inscrits dans des structures ou listings consultables. CLICOPRO s’adapte donc parfaitement à une démarche personnelle pour travailler ponctuellement et continuer à être des ressources précieuses, tout en gardant un fort lien social » insiste le dirigeant. Dans l’avenir, des partenariats avec des agences d’intérim peuvent aussi s’organiser, comme un outil supplémentaire à leurs missions.

CLICOPRO est donc amené à évoluer en fonction des besoins et des utilisateurs, avec pour seul objectif de faciliter la vie des professionnels.

 

clicopro.com

 


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Arrivé – Maître CoQ Auvergne continue sa quête d’excellence

Depuis sa création en 1925, l’entreprise Arrivé (ex-Seive) – Maître CoQ Auvergne, s’est imposée en référence nationale de l’abattage, découpe, conditionnement et commercialisation de volailles, avec notamment les volailles fermières d’Auvergne, IGP et Label Rouge. Le directeur Jérôme Morandat et ses 335 collaborateurs y insufflent un vent d’innovation, pour garder le coup d’avance qui fait la différence.

Important employeur du bassin vichyssois, Arrivé Auvergne est installé sur la zone d’activités du Coquet, étendue sur la commune de Saint-Germain-des-Fossés et Seuillet. Appartenant au groupe alimentaire LDC, il fait partie des 11 sites nationaux de production Maître CoQ. Depuis plusieurs années, l’entreprise a engagé une mue profonde, soutenue par des investissements réguliers entre 2 et 3 millions d’euros par an. Le directeur Jérôme Morandat, est arrivé sur ce site de l’Allier en 2020, pour mener à bien l’un de ces projets de modernisation : la construction d’un nouveau bâtiment d’abattage par anesthésie gaz. En fonction depuis 2022, ce nouvel espace a permis d’améliorer le bien-être animal ainsi que les conditions de travail des équipes d’abattage : moins de nuisances sonores, espace plus lumineux, limitation des troubles musculosquelettiques… Deux piliers importants qui guident les priorités du groupe LDC et d’Arrivé Auvergne.

Ces dernières années, le site de production s’est ainsi aussi doté de cobots, qui facilitent la manutention de charges lourdes et de postes assis-debout, permettant aux opérateurs de changer de position de travail à leur convenance. L’usine, qui travaille principalement pour des marques distributeurs, gère également 85 % de la production des Volailles Fermières d’Auvergne, arborant des exigences hautes sur le bien-être animal tout au long de sa vie (élevage, transport, abattage…). Le SYVOFA, qui regroupe tous les maillons de la filière avicole autour de la marque Volailles Fermières d’Auvergne, veille ainsi au respect de ce cahier des charges strict : parcours arborés, traitements naturels, céréales locales, croissance lente… Des produits d’excellence qui affichent fièrement un étiquetage valorisant le bien-être animal, ainsi qu’un QR code renvoyant en transparence aux informations d’élevage et de production. Des engagements complétés par un partenariat avec un apiculteur local, accueillant des ruches sur site.

 

 

Des atouts qu’il faut continuer à développer

Arrivé Auvergne est donc aujourd’hui un site majeur du Label rouge et du Bio en France, avec peu d’équivalents de même taille. « Nous avons un très beau bassin de production avicole, une filière complète et forte, des outils de production dernier cri. Mais pour construire sereinement l’avenir, il faut toujours moderniser et voir plus loin pour anticiper les besoins des clients et des équipes », insiste Jérôme Morandat, qui a accéléré les investissements depuis 2022, particulièrement autour du développement durable et des économies d’énergie. Cette année, les compresseurs à air comprimé en salle des machines ont été changés pour permettre la récupération de chaleur. Un autre investissement venait d’être fait en 2020, afin de récupérer de la chaleur sur la production de froid et de chauffer de l’eau. Une eau, très utilisée pour éviter la friction et de possibles casses machines, mais dont la consommation est très surveillée et optimisée : compteur machine par machine et étape par étape, plan de limite, optimisation du débit, surveillance des vannes…

La valorisation des déchets est également de plus en plus efficace avec des boues utilisées en fertilisant ou pour alimenter un méthaniseur situé à Montluçon. En 2024, Arrivé Auvergne a de plus trouvé le moyen de valoriser le sang collecté, alimentant lui aussi un méthaniseur. Un important travail de marque employeur est donc mené sur des salons et en local, afin de valoriser l’image des métiers proposés et un esprit d’équipe très positif, alimenté par une riche vie sociale : défis sportifs en équipe, challenges, voyages…

 

Des employés d’Arrivé Auvergne ont notamment participé au challenge entreprise du triathlon de Vichy-Bellerive

 

Pour accentuer encore plus l’attractivité de ses métiers et de permettre aux salariés d’envisager des carrières entières au sein de son équipe, Arrivé Auvergne prévoit de nouvelles solutions pour réduire la pénibilité des postes d’ici à 2 ans. « En plus de proposer une rémunération généreuse et des CDI qui s’obtiennent plus vite qu’avant, nous travaillons avec un ergonome pour limiter les contraintes biomécaniques et améliorer les conditions de travail. Ce sont les conditions obligatoires pour éviter le turnover », explique le directeur qui connaît bien le groupe LDC qu’il a rejoint en 2014.

Jérôme Morandat, un directeur expérimenté

D’abord responsable de production dans un site du Loir-et-Cher, pour des produits élaborés crus, il est arrivé à Saint-Germain comme responsable performance industrielle amélioration continue et gestion de projet, avant de succéder à la direction, à Marc Saulnier. Formé à la gestion de production en industrie agroalimentaire, ce fils et petit-fils de céréaliers de l’Ain, a également travaillé pour Tradival à Lapalisse au début des années 2000. En bon connaisseur de toute la filière agroalimentaire, le directeur tisse des liens solides entre tous les acteurs du secteur, tout en anticipant les attentes souvent changeantes des consommateurs. Depuis plus d’un an, l’inflation a en effet mis en difficulté le marché du Bio, souffrant de – 35 % dans le secteur des volailles. La stabilité des prix permet néanmoins une légère reprise ces derniers mois.

Avec ses -15 à -20 % le marché Label Rouge a un peu moins souffert, mais peine à reprendre, souvent par méconnaissance du label auprès des jeunes générations. Un travail de valorisation et de communication, que Jérôme Morandat souhaite également mener avec le Syndicat National des Labels Avicoles de France (SYNALAF), dont il est administrateur depuis quelques mois.

 

 

Avoir toujours un coup d’avance

Deux gros projets doivent voir le jour dans les 3 à 5 ans. Ce sera d’abord au tour de l’abattoir, datant des années 80, de faire peau neuve avec la reprise du flux et une sectorisation des étapes, toujours en quête d’optimisation et de qualité de vie au travail.

La partie découpe va, elle aussi, subir une refonte, même si elle ne date que de 2020. « Il faut toujours garder un coup d’avance, nous en avons besoin pour permettre notre développement et anticiper les nouveaux besoins. Actuellement, les process font gagner de la place, mais les projets se pensent avant tout en termes de sécurité, on a donc besoin de mètres carrés en plus », précise le directeur du site.

L’équipe travaille également à une modification de ses process pour faciliter la production de barquettes en poids fixe. Des innovations et des investissements constants qui ont convaincu Carrefour de renouveler son partenariat avec Arrivé-Maître CoQ Auvergne, au sein de sa filière Qualité Carrefour. Une très bonne nouvelle lorsqu’on sait que Carrefour assure aujourd’hui 30% du chiffre d’affaires de l’entreprise, toute gamme confondue. Jérôme Morandat assure que les investissements vont continuer chaque année, afin de maintenir les équipements en très bon état, renouveler le matériel, corriger des problématiques ou améliorer la fiabilité des process. « Pour ne pas prendre de retard, on réfléchit à une transformation totale du site qu’on envisage dans 5 ans. L’objectif, c’est d’atteindre le Top 3 des sites français de production de volailles sous signe de qualité officiels, en se spécialisant encore plus sur le Label Rouge et le Bio ».

Plus que jamais, il est l’heure, chez Arrivé -Maître CoQ Auvergne, de voir plus grand !

 

Arrivé – Maître CoQ Auvergne
ZI du Coquet, Imp. du Coquet, 03260 Saint-Germain-des-Fossés
04 70 58 42 00

maitrecoq.fr

Voir la fiche d’Arrivé Auvergne dans l’annuaire économique

 


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Charlène Clavel, une étonnante athlète à suivre…

Handballeuse en élite Française, kinésithérapeute, triathlète championne du monde, à 33 ans Charlène Clavel semble avoir déjà vécu 1000 vies… Au rythme effréné qui convient aux athlètes de haut niveau, elle se tourne aujourd’hui vers les entreprises et professionnels, pour vivre mieux de son sport et établir un partenariat gagnant/gagnant, au service du bien-être de leurs équipes.

 

D’aussi loin qu’elle se souvienne, Charlène Clavel a été bercée et motivée par les effets positifs du sport… Cette jeune femme bien sans ses baskets est née à Mende en Lozère en 1991, dans une famille de sportifs. Dès le collège, ses belles qualités mentales et sportives sont détectées et c’est d’abord le handball, qui fait battre son cœur et son corps de championne.

À peine sortie de l’enfance, c’est déjà l’heure pour elle des premiers dépassements de soi et des sélections, qui la conduisent à intégrer le Pôle Espoir et formation du club de Nîmes. « J’ai fait tout mon lycée en sport-étude, loin de mon cocon familial. C’est dur, mais cette période a forgé mon caractère et m’aide encore aujourd’hui dans ma vie », analyse Charlène. À 18 ans, elle décroche son premier contrat professionnel au sein de son club formateur, le HBC Nîmes et fait ses débuts en championnat de France sur la saison 2008-2009 et remporte la Challenge Cup. L’ailière réalise alors son rêve, le premier d’une longue série. Pendant six ans, son équipe tutoie le top 3 ou 5 du championnat de France élite de handball. Mais en 2016, le club dépose le bilan… « C’était ma deuxième famille, mes bases, mes repères, ce fut très dur de partir à 25 ans et de quitter ce collectif. Mais ce coup dur m’a permis de me lancer un nouveau challenge, en rejoignant le Nantes Loire Atlantique Handball, autre club de première division de 2016 à 2018 », se souvient l’athlète. En parallèle de ses 10 ans au plus haut niveau du sport national, Charlène Clavel mène des études en STAPS puis en master 2 « Optimisation et expertise de la performance sportive ». Un deuxième projet de vie extrêmement fort occupe la jeune femme : devenir kinésithérapeute. En 2018, son chemin croise celui de notre cité thermale, où elle intègre l’Institut de Formation en Masso-Kinésithérapie (IFMK). Une époque de changements, qui la conduit à se battre pour un nouveau sport.

Charlene Clavel s’entraînant au stade aquatique de Bellerive / photo Julien Alexandre

 

Cap sur le triathlon

« Depuis toute petite, j’ai fait plusieurs sports, de la natation, du cross, du vélo et j’ai eu du mal à choisir. J’ai dû pousser ma nature introvertie pour jouer en collectif, mais au bout de 10 ans, j’ai eu envie de revenir à ce qui me faisait le plus plaisir, un sport individuel. Mon  frère Vincent était triathlète, j’ai eu envie de partager cela avec lui. » Au début, Charlène veut juste « prendre du plaisir » sans recherche de perf’. Oui mais voilà, il y a des talents qui ne peuvent rester discrets… Entrainée par 15 années de haut niveau, elle possède un sacré capital santé, force, musculation et endurance, sans compter sur un mental en acier trempé. En marge de ses études de kiné, la jeune triathlète s’aligne sur l’IRONMAN 70.3 Nice en juillet 2018, quelques mois seulement après le début de son entraînement. Au programme de ces triathlons dits « half » (moitié) : 1,9 km de natation, 90 km de vélo et 21 km de course à pied. En amateure, elle se classe 1ère de sa catégorie d’âge et décroche sa place pour le championnat du Monde, organisé à Nice en septembre 2019. En préparation de cet objectif, elle s’engage sur la 1ère édition du 70.3 IRONMAN des Sables d’Olonne, où sans pression et sereine, elle gagne devant les professionnels de la discipline ! Une victoire qui fait du bruit et concentre la lumière sur cette athlète, qui préfère elle l’ombre du travail personnel. Deux mois après, elle remporte le titre de championne du monde 70.3 Ironman amateur à Nice.

Charlène Clavel lors de sa victoire au triathlon Vichy-Bellerive / photo Sophie Gravil

 

En 2020, grâce à ses performances, elle passe professionnelle alors que le Covid stoppe les élans du monde entier. De retour dans ses forêts lozériennes, Charlène Clavel continue son entraînement et sa montée en puissance, sans besoin de compétitions pour booster sa motivation. Mais à la sortie de cette pandémie mondiale, les athlètes impulsent encore plus de rythme et d’intensité. Elle fédère alors autour d’elle une équipe, avec son frère Vincent, un préparateur mental, un entraineur spécifique, mais aussi une photographe vidéaste dopant sa notoriété, tout en ciblant les triathlons half en France comme à l’étranger, pour augmenter son classement mondial.

 

 

En 2023, en professionnelle, elle remporte l’IRONMAN 70.3 des Sables d’Olonne, avec un temps inférieur de 15 minutes par rapport à 2021. « J’ai eu besoin de prouver que mes victoires passées n’étaient pas un coup de chance, comme certains le disaient ! ». La consécration se veut totale cette année 2024, puisque Charlène Clavel a intégré l’équipe de France de triathlon longue distance, a gagné le championnat de France longue distance organisé à Vichy et est devenue championne du Monde longue distance en Australie (3km de natation, 114km de vélo, 30km de course à pied), devant l’élite internationale de la discipline. « Cette année 2024, c’est beaucoup d’émotions positives et une belle récompense de tout le travail accompli, pour passer ce cap important dans ma carrière ».

Après cette nouvelle marche franchie au niveau mondial, Charlène Clavel, kiné diplômée et athlète reconnue, jongle désormais entre deux métiers et souhaite entamer une nouvelle phase de vie professionnelle.

Mécénat sportif : un partenariat avec et pour les entreprises

« Si je commence à être rémunérée grâce à des contrats de partenariat, ce n’est aujourd’hui pas suffisant pour en vivre. J’ai devant moi de belles années de sport, je l’espère au plus haut niveau, je souhaite donc axer ma carrière en me professionnalisant davantage. Je vis et m’entraîne à Vichy, une ville très dynamique aux belles infrastructures sportives, terre de triathlon et d’excellence sportive avec le CREPS. C’est ici que je souhaite m’ancrer et travailler avec des entreprises, afin de nouer des partenariats qui nous apportent mutuellement », explique cette sportive aux atouts multiples. En quête de sponsors et mécènes qui accompagnent sa quête de résultats, Charlène Clavel a de belles contreparties à proposer au sein des équipes de travail : travail sur l’amélioration des postures, coaching sportif en entreprise, transmission de valeurs et d’expérience, mise en place de routines de sport, de plans d’entraînement…

La liste des possibles est longue et peut s’adapter à la demande : « La notion de partenariat humain est essentielle pour moi, vous m’aidez à vivre du sport et nous créons ensemble une histoire sur le long terme, où je m’adapte à vos besoins pour accompagner vos équipes vers plus de santé et de bien-être au travail », insiste celle qui est reconnue athlète de haut niveau par le Ministère des Sports. Les entreprises mécènes peuvent aussi être soutenues dans leurs démarches de mécénat sous conditions (fondation-du-sport-francais.fr/fondationdusportfrancais/pacte-de-performance).

Prochaine étape pour Charlène Clavel, s’attaquer en 2025 au full distance sur des triathlons encore plus longs et exigeants, avec en point de mire une qualification pour le championnat du monde féminin full distance de Kona à Hawaï. Un objectif qui n’a rien d’inaccessible pour celle qui est au sommet de son art. Et après ? « Je continuerai tant que je prendrai autant de plaisir. Avant de continuer le métier de kiné qui me passionne toujours autant et pourquoi pas transmettre comme entraîneur aux côtés de mon frère Vincent, lui aussi entraineur ».

Un esprit sain dans un corps sain, qui sème dans son sillage de belles valeurs à insuffler autour de soi…

 

charleneclavel@live.fr

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Rédaction Bénédicte Rollet, NOTA Bene pour les carnets économiques de Vichy Économie.

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